L’agence sanitaire Anses recommande de renforcer la surveillance contre la mouche orientale des fruits

L’agence sanitaire Anses recommande de renforcer la surveillance contre la mouche orientale des fruits
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L’agence sanitaire Anses appelle à renforcer la surveillance, notamment dans les ports, pour empêcher l’implantation de la mouche orientale des fruits en France, “l’un des ravageurs les plus dommageables” pour de nombreuses productions de fruits et légumes, dans un avis publié jeudi 28 mars.

« Afin de détecter au plus vite tout foyer d’infestation »Anses « recommande de renforcer la surveillance des biens et cultures importés dans la zone méditerranéenne à proximité des ports et aéroports ».

Cette mouche, Bactrocera dorsalisest l’un des vingt organismes nuisibles conduisant à des quarantaines « classé parmi les priorités de l’Union européenne ». “Plusieurs foyers d’infestation ont été déclarés en Italie” et si “Aucun foyer n’a été déclaré en France métropolitaine”ça existe aujourd’hui “une forte probabilité d’entrée” en France métropolitaine de cet insecte, selon l’agence sanitaire. Même si elle ne présente aucun danger pour l’homme, la mouche orientale des fruits peut décimer la production.

Il se nourrit de mangues, pêches, abricots, raisins, tomates…

Originaire d’Asie, Bactrocera dorsalis est désormais présente dans une grande partie de l’Afrique subsaharienne. Cette mouche, qui peut se développer en « plus de 500 espèces de plantes hôtes »se nourrit notamment de mangues, d’agrumes, de pêches, de prunes, d’abricots, de raisins, d’avocats ou de tomates.

« La femelle pond ses œufs sous la peau du fruit, les larves qui émergent puis se nourrissent de la pulpe, provoquant ainsi une altération de la chair du fruit pouvant conduire à sa destruction totale »précise l’Anses.

En France, Bactrocera dorsalis « fait l’objet d’un plan national d’intervention sanitaire d’urgence (PNISU) qui prévoit la mise en œuvre de mesures de lutte en cas d’apparition d’un foyer, telles que des traitements insecticides, le piégeage des individus mâles pour limiter leur reproduction et des restrictions de circulation du matériel végétal. ».

La voie d’entrée la plus probable étant celle de l’importation commerciale de fruits et légumes en provenance des pays infestés, selon l’Anses. « recommande de renforcer les inspections sur les marchandises les plus à risque, surtout si elles ne sont pas couvertes par les contrôles obligatoires en vertu de la réglementation en vigueur, comme les fruits de la passion et les avocats par exemple ».

Fin 2015, la détection de cette mouche en Floride a donné lieu à une déclaration « urgence agricole » et la mise en place d’une quarantaine (avec interdiction de récolte) sur 250 kilomètres carrés de terres cultivées, jusqu’à son éradication annoncée en février 2016.

Le Monde avec l’AFP

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