En avril 2018, Danièle Beauné, âgée de 78 ans et sous tutelle, disparaît à Semur-en-Auxois. Huit mois plus tard, les restes du corps de la victime ont été retrouvés parmi des sacs poubelles et des ordures.
24 ans d’emprisonnement en première instance
Très vite, les soupçons se portent sur Bruno Arioli, une connaissance de la victime, accusé d’avoir tué Danièle Beauné en l’écrasant sous une grosse pierre, dans une carrière abandonnée de Marmagne, près de Montbard. En garde à vue, Bruno Arioli avoue les faits. Il est alors mis en examen. Des aveux réitérés devant le juge d’instruction, avant de se retourner et de nier.
Lors du premier procès à Dijon, en 2022, Bruno Arioli changera six fois sa version des faits. Une attitude qui a pesé lourd au moment du verdict : 24 ans de réclusion criminelle. Une décision qui a poussé le mis en cause à faire appel.
Une nouvelle version des faits lundi
C’est ainsi que Bruno Arioli est une nouvelle fois jugé en appel devant la cour d’assises de Saône-et-Loire cette semaine. Et dès le premier jour, l’homme a donné une nouvelle version des faits, accusant cette fois un voisin du crime. Avant de se refermer sur lui-même le lendemain…
Ce jeudi, dernier jour du procès en appel, le procureur général Jacques a requis 30 ans de réclusion criminelle contre Bruno Arioli pour le meurtre de Danièle Beauné. Le verdict est attendu en fin de journée.
