« Représenter la France, c’est la plus belle chose », dit Adrien Truffert

« Représenter la France, c’est la plus belle chose », dit Adrien Truffert
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Il fait partie des nouveaux entrants de cette première liste olympique concoctée par Thierry Henry. Le défenseur rennais Adrien Truffert, 22 ans, a de l’expérience à revendre avec déjà 165 matches professionnels, dont 30 en Coupe d’Europe. « J’ai eu la chance de commencer tôt», souligne le joueur dans un entretien à franceinfo.

L’occasion d’évoquer avec lui le tournoi olympique (du 24 juillet au 10 août). S’il souhaite participer, il confie qu’il y a «beaucoup de paramètres qui seront pris en compte« .

Franceinfo : Adrien, vous projetez déjà ces Jeux ?

Adrien Truffert : Cette semaine de sélection est, je pense, faite pour ça. On anticipe, même si on sait que la semaine prochaine il y aura le championnat, notre quotidien. Les Jeux Olympiques sont encore loin, mais en même temps, ils arriveront très vite.

Lorsque nous parlons des Jeux Olympiques, nous ne les associons généralement pas nécessairement au football. Quelle place prennent-ils pour vous ?

Le fait que ce soit en France, je pense que ça ajoute quelque chose. Nous représentons le pays. C’est un grand événement qui arrive tous les 100 ans (des sourires). C’est une fierté de représenter son pays. Je pense que pour tout athlète, dans n’importe quelle compétition, les Jeux Olympiques, à partir du moment où tu représentes ton pays, c’est une compétition qui est importante, à laquelle tu as envie de jouer. Représenter la France, c’est la plus belle chose.

Ce n’est pas dans les dates Fifa, c’est le club qui a la main. Avez-vous commencé à en discuter avec le Stade Rennais ?

Honnêtement, pas encore. Il reste encore pas mal de matches, avec une demi-finale de Coupe de France (contre le PSG, le 3 avril, ndlr) et la course à l’Europe. Je pense d’abord me concentrer sur notre fin de saison avant de parler des Jeux. Honnêtement, nous n’avons pas encore abordé le sujet, même s’il faudra l’aborder à un moment donné.

La participation aux Jeux Olympiques est-elle une priorité pour vous ?

Bien sûr, je serais heureux de participer aux Jeux olympiques ! J’aurais tort de dire le contraire. Comme je l’ai dit, représenter son pays est magnifique. Encore plus en France. Nous voulons rendre les Français fiers. Mais il y a beaucoup de paramètres qui vont être pris en compte, que je ne peux pas contrôler. Mais nous nous poserons ces questions le moment venu.

Vous avez rencontré le staff et notamment Gaël Clichy, qui était international à votre poste.

On a discuté un peu, je ne suis là que depuis deux jours, je découvre le nouveau staff, mais ça fait plaisir. C’est sympa et c’est toujours important d’être au courant des joueurs avec de belles carrières. Il a travaillé au très haut niveau, il peut m’aider dans tous les domaines, physique, tactique, mental. Je vais essayer d’utiliser ces conseils pour les ajouter à mon emballage.

Vous avez déjà été sélectionné pour les A, que vous manque-t-il pour y retourner ?

Il me manque pas mal de choses. Peut-être que je dois être plus décisif offensivement et aussi défensivement, dans le positionnement, dans la lecture du match. Il y a encore des caps à franchir car en A, il y a de très très bons joueurs. On travaille, on apprend pour ça.

Est-ce plus dur d’aller chez les A quand on joue au Stade Rennais ?

Je ne pense pas, car j’ai été sélectionné au Stade Rennais (des sourires). Cela reste des choix, c’est le coach qui fait les choix. Nous savons que nous devons travailler pour aller encore plus haut.

 
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