Elle aura tout fait, tout tenté pour décrocher le triplé. Ce samedi, Alexis Peterson a travaillé d’arrache-pied mais n’a pas pu empêcher la défaite de Basket Landes en finale de Coupe de France face à Bourges…
Elle aura tout fait, tout tenté pour décrocher le triplé. Ce samedi, Alexis Peterson a travaillé d’arrache-pied mais n’a pu empêcher la défaite de Basket Landes en finale de Coupe de France face à Bourges. Avec ses 23 points, ses gestes de classe et sa colère communicative, la dirigeante américaine a été une des seules à être à la hauteur de l’événement, quand ses Landaises n’ont jamais, ou trop rarement, su montrer le visage qu’on leur connaît. .
Nous l’aurions pourtant considérée comme une sauveuse. Avec ses départs à 2000 à l’heure, sa précision insolente (9/13 aux tirs, 69%), les siens et ceux arrachés en criant et en se tapotant la poitrine, ses gestes pour haranguer une foule bleue et blanche déjà conquise et présente en masse dans les tribunes de Bercy. Mais tout cela ne suffisait pas.
« Lex est… peut-être même le meilleur joueur de la Ligue féminine à l’avant. Oh non, elle n’a pas eu le trophée ! » s’est moqué la sélectionneuse Julie Barennes après le match. « On sait que c’est une joueuse de haut niveau, qu’elle sera prête pour ce type d’événement. Mais nous devons être capables de gagner ensemble. Une fille ne peut pas te faire gagner, personne n’est assez fort pour ça. Elle est passée par là, c’est très bien pour Lex mais ce n’est pas une fin en soi. Et je pense qu’elle aurait préféré faire match nul et gagner. »
Si quelqu’un en doutait, Alexis Peterson a toutefois confirmé que Basket Landes pourra compter sur elle lors des grandes échéances qui l’attendent. Et ce dès jeudi à Tarbes en demi-finale LFB.
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