des générations de papy baby-boomers arrivent en Haute-Loire

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Parmi les agriculteurs de plus de 57 ans démarchés par la Chambre d’agriculture, un sur trois n’a pas d’acheteur.

Je ne trouve personne pour reprendre la ferme. Les raisons sont multiples : une exploitation trop petite avec une grange bloquée comme on l’a connue depuis longtemps en Haute-Loire, des agriculteurs avec très peu de propriété foncière. Les propriétaires n’ont aucune obligation de relouer à l’acheteur. « Souvent, les petites exploitations ne contrôlent pas la terre. Cela reste cependant l’accompagnement à l’installation», note Josiane Méjean, conseillère à la Chambre d’agriculture qui accompagne les candidats et cédants.

Chaque année, on recense 180 intentions de cessation d’activité dans le département. Cela dit, les candidats au départ risquent de reporter leur intention de partir avec le recul officiel de l’âge de la retraite. « Reprendre une exploitation agricole, c’est aussi un projet de vie. Certains secteurs avec moins de services sont moins demandés», constate Josiane Méjean.

Les dossiers sont souvent difficiles à boucler lors du montage de l’achat du cheptel et des bâtiments. «Quand on évalue les dépenses, on se rend malheureusement compte que les revenus sont inexistants», indique encore le représentant de la Chambre. Les cédants doivent faire le tour de leur environnement et éventuellement contacter le Répertoire de Départ d’Installation (RDI) pour mettre l’opération en ligne ou contacter Safer.

Avec une maison d’habitation et une grange attenante, les chances de vendre l’ensemble du bien sont forcément réduites. « Malgré tout, ces fermes ont tendance à disparaître », indique le représentant de la Chambre. Josiane Méjean ne croyait guère à « l’effet Covid » avec un retour à la terre : « La passion s’envole vite », dit-elle par expérience. La transmission passe aussi par la remise en cause et la baisse du prix de vente. « Il y a ceux qui hésitent ou ne veulent pas lâcher sur le prix, mais une majorité veut quand même arrêter et fait des concessions », conclut Josiane Méjean.

Philippe Suc

#Français

 
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