Football – Ligue 2 : Pau FC, la faim de 100 jours

Football – Ligue 2 : Pau FC, la faim de 100 jours
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Ce match contre l’équipe première reléguée ne doit pas être un match de frayeur. Nicolas Usaï l’a martelé. Mais il a joué un rôle d’équilibriste en concevant un Pau FC moins offensif avec le retour de la défense à trois et des deux pistons. Depuis août, ces changements ont toujours porté leurs fruits. Celui-ci n’a pas dérogé à la règle.

Au nom de l’audace

Reste que dans ce climat électrique dopé par l’anniversaire du Stup, Pau a mis quelques minutes à se libérer. La démonstration avec un corner perdu (4e), des projections mal négociées et quelques ballons perdus pour mettre les centraux en alerte. Au passage cependant, une tête trop croisée de Mouton à la conclusion d’une belle combinaison.

Pourtant, l’impression est vite venue que le bonheur serait à la portée des audacieux. Ce que Charles Boli peut incarner à la perfection. Il a fallu une parade parfaite de Salles devant Boutaïb après un centre de l’ex-Lensois (9e) pour déjouer l’énergie béarnaise… Audace également sur cette louche dans la zone signée Beusnard vers KB10 (24e) ou cette frappe de Jean Ruiz (29e). Mais entre-temps, Kandet Diawara, à travers deux incursions dans la surface de Kamara, avait rappelé au Pau FC qu’il avançait actuellement sur une corde raide.

Et comme en Ligue 2 en ce moment tout se paie pour Pau, il y avait de quoi regretter ce centre dans le vide de Sylla (26e).e). Et plus encore, ce sauvetage de Célestine devant ce même Sylla (30e). D’autant que mine de rien, après quelques ajustements, la disposition des Thoniers a pris des allures de toiles d’araignées… En bloc compact et organisé, les Bretons ont anesthésié les Palois. Et lorsque ces derniers trouvaient enfin des espaces, c’était comme s’ils étaient lestés de semelles de plomb, trop lourdes pour pouvoir retenir les ballons.

Forcer le destin

Pour forcer le sort, il ne restait plus que l’adrénaline réclamée par Nicolas Usaï. Le sentiment d’urgence grandissant, Pau accélérait le tempo mais ni Boli, ni Ruiz, ni le corner obtenu n’étaient récompensés. 7 frappes à 1 mais 0-0.

Au moins, la voie était libre. Si après la mi-temps, la première frappe était pour Concarneau, Pau continuerait encore à appuyer. Et son bonheur viendrait dans un coup du sort : l’impression d’une main de Georgen sur une déviation de Boutaib et un penalty transformé par Saivet (53e).e1-0)

Pau n’avait plus le droit de perdre. Et s’en est donné les moyens, à l’image de cette frappe de Mouton (70ee) ou ce but refusé pour hors-jeu par Begraoui (67e) avant que le Marocain, lancé par Boli, ne remporte son face-à-face (2-0 ; 74e). Surtout, Pau, cette fois, n’a rien lâché même si ce n’est pas sans réussite à l’image de ce cafouillage dans la surface de Célestine (68e).e).

Il reste neuf finales mais dans la lutte pour la survie, cela fait 40 points (11ème place) et désormais 7 unités d’avance sur Concarneau, premier relégué. Et aussi dans cette folie, avec ces 10e victoire de l’exercice, à plus de trois points de Rodez, premier candidat aux barrages…

 
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