A Bordeaux, des « villes accueillantes » réfléchissent à l’accès aux droits des sans-papiers

A Bordeaux, des « villes accueillantes » réfléchissent à l’accès aux droits des sans-papiers
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A l’issue de leur réunion, les participants ont annoncé vouloir “constater et identifier conjointement les défaillances dans l’accès aux droits des personnes exilées et le pouvoir discrétionnaire des préfets rendant illisible l’application de la loi sur les territoires”.

Les membres de l’Anvita se disent “inquiets de l’accès de plus en plus restreint aux titres de séjour et à leur renouvellement en raison de l’accélération de la dématérialisation des démarches et du manque de moyens humains en préfecture”. Et vouloir « dénoncer une précarité de la situation des personnes exilées ». Un désengagement » de l’État de ses missions qu’ils prétendent devoir remplacer « selon leurs moyens ».

Hébergement

Parmi les élus présents, Agnès Destriau, conseillère départementale de Gironde, cite le cas des mineurs non accompagnés, pour lesquels sa commune est chargée de l’aide sociale à l’enfance. « En 2022, nous en avons accueilli 366 nouveaux. En 2023, ils étaient 484, soit 30 % de plus. Et en 2024, la tendance à la hausse se poursuit. Lorsqu’ils atteignent l’âge de la majorité, tout notre travail de soutien est quasiment annulé. »

A Bordeaux, Harmonie Lecerf-Meunier cite l’hébergement d’urgence, dont « l’inconditionnalité a été remise en cause dans le projet de loi Asile-Immigration, disposition heureusement réfutée par le Conseil constitutionnel. Mais cela montre que lorsque l’État n’est plus en mesure de garantir un droit, il tente de le supprimer.»

#Français

 
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