La robe ? Une présentation soignée dans un restaurant du port de Brest, Merluberlu, ce jeudi 14 mars 2024. Le patron de la distillerie Lannion Warenghem, David Roussier, et le photographe et peintre brestois de la Marine, Ewan Lebourdais. En plein milieu, le whisky single malt breton officiel des fêtes maritimes de Brest 2024, en édition limitée à trois fois 1 000 exemplaires. Car trois photos différentes ornent les étiquettes, en hommage à trois aspects du patrimoine de la rade de Brest.
Trois belles photos
« En noir et blanc, le phare de Sainte Anne du Portzic et, derrière lui, celui du Minou. Nous étions, avec Erwan Poirier, à bord d’un hélicoptère Dauphin, pour la dernière sortie de l’hélicoptère Alouette 3», raconte Ewan Lebourdais. Et cliquez ! Deuxième label : « Aux couleurs douces, le grand voilier-école Le Français, entre Bertheaume et les Tas de Pois. Juste avant qu’il ne s’enfonce dans le brouillard. Purée de pois avec des tas de petits pois ! Le dernier : « Un cargo Panamax avec un bateau-pilote et un marin qui descend l’échelle. Avec toutes les couleurs primaires ! » Bref, trois belles photos !
Une opération similaire était prévue pour l’édition 2020, avec des étiquettes signées par le graphiste brestois Gildas Java, également auteur de l’affiche des Fêtes (pour 2020 et 2024). Mais le Covid a eu raison de cette édition, reportée puis annulée. De quoi laisser une pointe d’amertume, même si le millésime avait été vendu dans l’année.
La robe, alors ? Celui du whisky Brest 2024 est ambré, assez foncé. Le mettre dans des petits fûts ayant contenu du sherry permet d’ajouter beaucoup de tanins au breuvage. Le nez ? Avec peu d’exemplaires, cela sent clairement la collection épuisée avant l’été. En vente en milieu de semaine prochaine, vers le 20 mars 2024, dans le réseau de distribution en Bretagne. Côté senteurs, on a déjà « la richesse et le fruit de la gamme Armorik », précise le patron.
Orange, chocolat et bois
L’attaque ? L’heure est venue de goûter en avant-première et le devoir du journaliste est de goûter, avec la modération qui doit toujours être observée avec les produits alcoolisés, autant pour protéger sa santé que pour profiter de la qualité. Informer les lecteurs nécessite parfois de donner de soi… « En bouche, il y a presque un côté marmelade, très ample. Un petit goût d’écorce d’orange voire de chocolat et une note boisée. L’honnêteté du journaliste oblige, cette fois, à dire ici que la description vient en réalité de David Roussier.
Le final ? « Une longueur typique : on reste du côté chaleureux, sur le fruit, sur le bois ». La facture, enfin ? 59,50 €. Un peu épicé ? C’est une édition limitée. « La gamme Armorik va de 25 € à 200 €. Nous souhaitions, pour l’occasion, un prix accessible », souligne David Roussier.
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