contre le harcèlement de rue, les commerces deviennent des « refuges »

contre le harcèlement de rue, les commerces deviennent des « refuges »
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Plusieurs dizaines de professionnels du Grand Sénonais envisagent déjà de s’impliquer dans le dispositif Angela, mis en place par l’agglomération, qui vise à venir en aide aux victimes de violences ou de harcèlement de rue.

La communauté métropolitaine du Grand Sénonais avait choisi la date du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, pour présenter aux professionnels locaux le dispositif Angela qui vise à lutter contre le harcèlement de rue. Une vingtaine de professionnels étaient présents à la réunion. Ils disent tous vouloir adhérer au système, suivre les formations ponctuelles et vouloir inciter d’autres commerçants à devenir des « refuges ».

« Nos 40 adhérents y sont tous favorables », annonce Isabelle Bezou-Morel, présidente de l’association Cœur de Ville et propriétaire du dépôt-vente Bel Air, à Sens. La commerçante raconte avoir déjà accueilli, dans son magasin, « une personne qui a été suivi dans la rue. J’ai l’impression qu’on croise dans la rue des individus de plus en plus agressifs ou inquiétants. Nous ne nous sentons pas en sécurité.

Dans le secteur de la rue d’Alsace-Lorraine, « une dizaine de commerçants du quartier ont décidé de participer, indique Michel Foudrier, président de l’association des commerçants et gérant de la bijouterie Lamalle. Les clients nous disent qu’ils ne se sentent plus en sécurité dans la rue car ils rencontrent des gens agressifs.

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Le dispositif ne se limitera pas aux petits commerces de Sens. Frank Chaufournais, directeur du centre commercial E.Leclerc de Saint-Denis-lès-Sens, relayera le dispositif. « Je vais demander à plusieurs salariés de suivre la formation, notamment notre service de sécurité et le personnel d’accueil. « Il souhaite également que tous les commerçants du centre commercial – ils sont une trentaine – lui emboîtent le pas. « Le harcèlement de rue est un problème réel et quotidien, et notre centre commercial n’échappe pas à ce phénomène », affirme-t-il.

A Villeneuve-Sur-Yonne, Ludovic Spannnent, gérant de la Jardinerie Kalenkoot et vice-président de l’association des commerçants, suivra la formation avec deux de ses salariés et « incitera l’ensemble de nos 90 adhérents à participer le plus rapidement possible ». . Ce système nécessite le soutien des commerçants de toute la ville. Les actes d’agression ou de harcèlement se produisent partout, pas seulement dans les grandes villes.»

Dans les bus du Sénonais

Le réseau de transports en commun de la ville sera pleinement impliqué « Nous déploierons bien sûr le système dans notre magasin, annonce Florianne Ullrich, directrice de Transdev Sénonais. Nous formerons également nos chauffeurs, sur toutes les lignes structurantes du réseau, et les personnes au dépôt, qui sont en contact radio avec les chauffeurs, afin qu’ils puissent réagir en soutien. Les bus et les arrêts de bus sont des espaces publics ; il peut s’y passer les mêmes choses que dans la rue. Nous souhaitons que les transports publics du Sénonais soient les plus sûrs possibles.

Olivier Richard

 
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