Plus de 60 chiens saisis chez un Périgord de 89 ans en Haute-Vienne

Plus de 60 chiens saisis chez un Périgord de 89 ans en Haute-Vienne
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EEst-ce à cause de la plainte déposée par le quartier pour nuisances fin janvier ou de l’article publié aussitôt par « Sud Ouest » ? Ce lundi 4 mars, à 9 heures du matin, une trentaine de gendarmes se sont présentés chez Richard Mandral, l’ancien propriétaire de la meute Azerat, en Dordogne, dont les chiens font la vie d’un enfer aux habitants du hameau de Bornago, à La Croisille-sur. -Briance dans…

EEst-ce à cause de la plainte déposée par le quartier pour nuisance fin janvier ou de l’article publié ultérieurement par « Sud Ouest » ? Ce lundi 4 mars, à 9 heures du matin, une trentaine de gendarmes se sont présentés au domicile de Richard Mandral, l’ancien propriétaire de la meute Azerat, en Dordogne, dont les chiens font la vie d’un enfer aux habitants du hameau de Bornago, à La Croisille. -sur-Briance dans le Limousin, où le retraité de 89 ans a écopé peu après sa condamnation en 2021 d’une peine de 1.500 euros avec sursis pour avoir tardé à réduire le nombre de ses canines.

En présence des services de la préfecture de la Haute-Vienne et de plusieurs associations de protection des animaux, notamment One Voice et la SPA, les militaires de gendarmerie ont commencé à saisir la soixantaine de chiens de chasse détenus par l’octogénaire dans sa ferme. L’opération délicate devrait durer plusieurs heures. Les chiens saisis devront être évacués vers les chenils de la SPA et les refuges partenaires One Voice.


Le propriétaire du pack Azerat, Richard Mandral, vit en Haute-Vienne depuis deux ans.

Émilie Delpeyrat

One Voice est sur place

La saisie des animaux apportera-t-elle la paix à Bornago ? Interrogés par « Sud Ouest » fin janvier, les voisins de Richard Mandral se plaignaient d’« aboiements intempestifs », d’« odeurs pestilentielles », d’« animaux errants » et de « dégâts sur les carrosseries ». . L’un d’eux a même évoqué des attaques de chiens « perpétrées contre des chats ».


Les chiens de la meute se faisaient du mal.

RD

La déléguée de One Voice, Jessica Lefèvre-Grave, était ce lundi matin aux côtés des riverains, pour veiller au bon déroulement des opérations. « Nous saluons la réactivité des services préfectoraux de la Haute-Vienne. Ils étaient sans doute plus efficaces que ceux de Dordogne”, ironise l’intéressée qui affirme n’avoir jamais lâché “l’affaire Mandral”.

Des images choquantes

En septembre 2019, son association publiait des images chocs sur son site internet pour pousser la justice et la préfecture à intervenir. Le film et les photos mises en ligne montraient alors des animaux enfermés dans des cages trop petites pour la meute, tandis que d’autres se nourrissaient de morceaux de viande présentés par l’association comme les cadavres de leurs congénères.

S’en est suivi un long bras de fer avec la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de Dordogne et One Voice, qui avaient déposé plusieurs recours devant le tribunal administratif pour contraindre la préfecture à retirer les animaux à leur propriétaire. Mais aucun d’entre eux n’a abouti.

Le 7 novembre 2023, la cour administrative d’appel a même une nouvelle fois débouté One Voice, rappelant au passage que « l’élevage canin a été inspecté dix fois depuis début 2020 par l’administration, dont les services n’ont jamais constaté l’existence de maltraitances ». infligés aux animaux et dont les interventions régulières ont permis de réduire le nombre de chiens adultes détenus de 90 en juillet 2019 à 48 en septembre 2020.

#Français

 
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