Notre ami et collègue Thomas Guillaume, journaliste sportif, est décédé

Notre ami et collègue Thomas Guillaume, journaliste sportif, est décédé
Notre ami et collègue Thomas Guillaume, journaliste sportif, est décédé

A deux pas de ses 43 ans, notre collègue et ami Thomas Guillaume a plié bagage. Journaliste à la rédaction des sports, à la rédaction de Brest depuis 2007, ce passionné de football est décédé à Brest, la ville de son cœur.

Originaire des Côtes-d’Armor, supporter du Stade Briochin, de l’En Avant de Guingamp et de l’Olympique de Marseille, il a consacré ses plus belles heures professionnelles au Stade Brestois. En Ligue 2, comme en Ligue 1, il a arpenté les couloirs d’un stade Francis-Le-Blé qu’il connaissait par cœur. Il a également sillonné la , pour s’asseoir dans les allées de stades mythiques comme le Vélodrome (Marseille), Geoffroy-Guichard (Saint-Etienne) ou Bollaert (Lens).

A chaque fois, il revenait avec des souvenirs plein la tête. Honnête footballeur de Promotion d’Honneur dans les Côtes-d’Armor, il ne se doutait peut-être pas, enfant, qu’il côtoierait chaque semaine l’élite du football français.

« Une plume juste et précise »

Et chaque lundi, ses rapports de match étaient salués par ses collègues. « Son dernier était quand même remarquablenote Yves Gourmelon, ancien pilote du service des Sports de Ouest de la France. C’était un super professionnel. »

“Il connaissait parfaitement le sport”, constate également Vincent Thaëron, responsable des pages bretonnes depuis plusieurs années. Son ancien patron à Brest, Yannick Le Coquil, est dithyrambique : « Il a toujours eu un style très juste et précis, un style vif et agréable à lire ».

Thomas a commencé son voyage à Ouest de la France un peu par hasard. « Sa mère était secrétaire à la rédaction de Saint-Brieuc, se souvient Céline Gourmelon, ancienne responsable de la rédaction sportive des Côtes-d’Armor. Il est venu suivre un cours de deux semaines en 2002 et a attrapé le virus. »

A l’époque, Thomas n’avait pas encore de formation de journaliste.Ce qui ne l’empêchait pas d’être au niveau. « Très vite, il a rendu compte des matchs de Guingamp en Ligue 1.ajoute Céline Gourmelon. Il a ensuite été embauché parce qu’il avait du talent. » Aussi connaisseur en football que bon en golf, il a lu L’équipe de la première à la dernière ligne, chaque matin.

Après les Côtes-d’Armor, Thomas navigue entre la Mayenne, la Sarthe et le Morbihan, où il rencontre Gérard, son meilleur ami. « Il a noué des amitiés indélébiles avec ses collègues, note Yves Gourmelon. Ils avaient installé une Playstation dans la rédaction. Ils étaient fans de football, alors ils jouaient à FIFA. »

“Un farceur”

Ses collègues se souviennent de Thomas comme d’un bon camarade, “jamais à court d’une bonne blague”selon Vincent Thaëron.

Thomas avait aussi un certain sens de la fête. Ses collègues se souviennent de sa fameuse malle de déguisements, à laquelle ses invités ne pouvaient échapper s’ils s’aventuraient dans une soirée chez lui. Ses amis ont aussi en tête les « blind tests » organisés à L’Expresso, un bistro de la rue Duquesne. Boney M, Marc Lavoine ou The Doors à fond.

“Thomas était un farceur, un camarade fantastique”, appuie David Guézennec, le chef départemental des Sports du Finistère. Ses facéties, par mail, à des collègues de la rédaction, sous le pseudonyme de Dédé Vaillant, restent mémorables. David Guézennec dévoile une autre facette du personnage : « Il était prêt à partager et a contribué à former de nombreux jeunes journalistes aujourd’hui embauchés pour Ouest de la France. »

Ses obsèques seront célébrées samedi 13 janvier, à 14h15, au centre funéraire Vern, à Brest. Une minute de silence sera observée dimanche lors du match Ligue 1 Brest – Montpellier.

A Delphine, Apolline, les parents de Thomas et son frère, sa famille et ses proches, la rédaction présente ses plus sincères condoléances.

 
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