La préfecture du Rhône a engagé une procédure contre le lycée privé musulman Al-Kindi. L’école est dans le viseur des autorités en raison d’un rapport d’inspection mettant en évidence de graves fautes. Le lycée pourrait alors voir ses contrats d’association avec l’Etat résiliés, rapporte Lyon Mag, ce vendredi 6 décembre.
Défaillances pédagogiques et violations des valeurs de la République, le lycée musulman Al-Kindi a commis plusieurs violations des règles imposées par l’Etat, ont appris nos confrères de Source proche du dossier. Ainsi, les ressources financières allouées au cadre sous contrat auraient été utilisées pour des activités hors contrat. Il en va de même pour les enseignants, qui auraient également été employés hors contrat.
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Un professeur de « culture de l’Islam »
Plus inquiétant encore : des Livres justifiant le jihad violent, prônant la violence contre les homosexuels et véhiculant une vision rétrograde du rôle des femmes ont été découverts dans le CDI de l’établissement. Aussi, dans le règlement intérieur du lycée, des tenues spécifiques (vêtements amples et longs, interdiction de maquillage, piercings ou vêtements moulants) sont imposées aux jeunes filles.
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Autre détail qui inquiète la préfecture : un enseignant en charge de la matière » culture de l’islam » aurait partagé sur YouTube son soutien aux imams condamnés ou expulsés pour avoir prôné le terrorisme. Elle diffuserait également des discours contraires aux valeurs républicaines. Face à ces accusations, la direction de l’établissement doit s’expliquer sur ces faits devant le comité de concertation académique du 12 décembre.