encore moins de romans que l’année dernière

encore moins de romans que l’année dernière
encore moins de romans que l’année dernière

Selon le magazine de la profession, Livres Hebdo, le nombre de parutions à la rentrée 2024 n’est que de 459 romans. C’est 1,5% de moins que les 466 de l’année précédente.

Moins de romans, mais toujours trop pour les libraires : les éditeurs réduisent légèrement leur offre pour la rentrée littéraire 2024, même si les rayons des livres débordent encore.

Le magazine de la profession, Livres Hebdo, recense 459 romans prévus en août, septembre et octobre, dont 68 premiers romans (9% de primo-romanciers en moins, ils étaient 74 en 2023) ainsi que 148 livres étrangers (trois de plus qu’en 2023). ). C’est 1,5% de moins que les 466 de l’année précédente et 35% de moins que le record de 2010, lorsque les librairies avaient été submergées par 701 nouveautés.

« Pour la troisième année consécutive, le nombre de publications à la rentrée 2024 sera inférieur à 500 titres »comments Livres Hebdo on its website. We find its usual back-to-school faces including Amélie Nothomb, Emma Becker, Muriel Barbery, but also Gaël Faye, Philippe Jaenada, Grégoire Bouillier, Maylis de Kerangal…

Un appel à une « réduction drastique »

La rentrée littéraire est une tradition française bien ancrée, où les grands éditeurs placent des titres qui concourent pour les grands prix d’automne (Goncourt, Renaudot, Femina…), tandis que les moins connus espèrent profiter de la fréquentation des librairies à cette période. ère.

Les libraires, même s’ils bénéficient de cette focalisation médiatique sur la littérature, deviennent très critiques à l’égard de la surabondance.

Pour donner un exemple de ce qui les attend : sur deux jours seulement, mercredi 21 août et jeudi 22 août, près d’une centaine de romans sortent simultanément. Les mettre tous sur les étagères immédiatement ? Impossible. Pourtant, être présent en librairie est une question de vie ou de mort pour chacun de ces titres.

« Nous appelons à une réduction drastique de cette production »» a déclaré à la presse début juin la vice-présidente du Syndicat français de la librairie (SLF), Amanda Spiegel. “Ce serait une mesure très saine pour l’ensemble de la profession, pour l’environnement et pour les lecteurs”.

« Aujourd’hui, il y a quatre fois plus de nouveautés que dans les années 80 (…) même si le lectorat a certes diminué », elle a expliqué. Pour ces libraires, il s’agit de choix qui profitent généralement aux auteurs les plus connus. « Bien entendu, nous n’achetons pas la totalité de la production. Sinon, nous aurions des librairies des années 70 avec des livres du sol au plafond.»selon Mme Spiegel, libraire à Montreuil près de Paris.

Une « option stratégique »

Le SLF réclame un accord collectif entre les entreprises du syndicat national de l’édition pour fixer un objectif chiffré de réduction du nombre de romans. Les éditeurs y voient une utopie. « Un accord général avec l’ensemble de la profession pour produire moins est illusoire »disait déjà en 2018 l’éditrice Olivia Nora, la patronne respectée de Grasset, à Livres hebdomadaires.

La restriction progressive de l’offre se heurte à une difficulté pratique. Cela revient à refuser certains ouvrages d’auteurs fidèles à une maison ou à recruter moins de nouveaux auteurs, au risque de perdre des talents au profit de la concurrence.

Mais publiez moins « C’est une option stratégique que nous allons étudier et il est possible que nous réduisions un peu ce nombre de références »avait déclaré en avril Arnaud Lagardère, alors PDG d’Hachette Livre, qui a depuis abandonné ses fonctions après avoir été mis en examen dans le cadre d’enquêtes sur le financement de dépenses personnelles par ses entreprises.

Cela n’empêche pas Grasset, maison phare du numéro un français de l’édition, de publier une dizaine de romans en août et septembre, quand Albin Michel en a publié une vingtaine et Gallimard une douzaine.

 
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