CRITIQUE – Amie de Lawrence d’Arabie, espionne au service de la Couronne, cette femme puissante a joué un rôle majeur dans la politique britannique au Moyen-Orient.
«Vous ne la connaissez pas, et pourtant elle tenait le monde entre ses mains.prévient Olivier Guez, Prix Renaudot 2017 avec La disparition de Josef Mengelequi revient au roman après trois pas d’écart sur les dictateurs, l’Europe et le football. Cette inconnue qui tenait le monde entre ses mains était Gertrude Bell (1868-1926), née dans l’Angleterre victorienne et décédée à Bagdad à l’âge de 57 ans. Issue d’une famille aisée et diplômée des meilleures écoles, elle était en effet devenue la femme la plus influente de l’Empire britannique au début des années 1920.
Comme souvent, ce type de personnage présente un profil aux multiples facettes : elle fut archéologue, exploratrice, écrivaine, fine analyste de la situation politique au Moyen-Orient et dans le monde arabe grâce à sa maîtrise des langues, notamment le persan et l’arabe. . Et elle était une espionne au service de la Couronne. Rendons grâce à Olivier Guez d’avoir exhumé des profondeurs de l’histoire cette femme extraordinaire, qui fut l’amie proche de Lawrence…
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