DECRITTO – La grande distribution et l’industrie agroalimentaire se retrouvent dans une impasse concernant les prix des produits pour 2025.
« Ce n’est pas le moment de baisser la garde sur les prix. Il faut être particulièrement vigilant », raconte le représentant d’une grande enseigne alimentaire. À moins d’un mois des fêtes de fin d’année, les distributeurs marchent sur des œufs. Ils refusent de relancer officiellement une guerre des prix, sachant que cela provoquerait l’embrasement d’un monde agricole aux revenus fragiles. Cependant, ils sont déterminés à mener une confrontation avec les fabricants pour réduire les prix des produits d’ici 2025.
Michel-Édouard Leclerc, porte-parole de la marque qui porte son nom, prédit certainement que : « il y aura peu de baisses de nourriture, à l’exception des produits transformés « . Toutefois, dans le cadre des nouvelles négociations annuelles qui viennent de démarrer, « les marques auront des stratégies encore plus difficiles », prévient un spécialiste du secteur.
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