« C’est peut-être mon histoire, peut-être que ce n’est pas la mienne… Mais j’ai remarqué que pendant la pandémie, et encore aujourd’hui, c’était terrible. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une femme ne soit tuée par son conjoint ou ex-conjoint. Je me suis dit, il fallait faire quelque chose, alors j’ai décidé d’écrire ce livre”, explique l’écrivain.
Le roman raconte la descente aux enfers d’une femme dont on ignore le prénom et le nom. On y raconte son enfance difficile, son désir de liberté une fois devenue adulte, sa rencontre avec Rem, un homme viril, un peu machiste, mais dont elle tombe follement amoureuse. Tellement amoureuse qu’elle accepte des situations qui auraient dû la faire fuir.
Jusqu’à ce que les coups commencent à pleuvoir… mais heureusement, cette femme anonyme – qui pourrait être n’importe qui, une sœur, une fille, une amie, une mère – rassemble son courage et ses affaires et quitte son bourreau pour rejoindre un refuge pour femmes victimes de violences. .
« Je ne voulais pas que ce soit un livre choc, avec une histoire abominable et effrayante. Je voulais qu’il y ait de la viande autour de l’os, pour montrer qu’il y a des ressources. C’est aussi pour cela que je mets en scène les différentes femmes de la maison et les différentes situations qu’elles ont vécues », explique Mme Pratte.
« Il faut voir qu’il y a des ressources qui existent, qu’il y a des portes de sortie… tant que le gouvernement continue d’investir dans ces maisons. »
— Martine Pratte
En plus du message qu’elle souhaite transmettre, l’auteure a également convenu avec son éditeur que pour chaque livre vendu, un dollar sera reversé au Groupe de foyers pour femmes victimes de violence domestique.
«C’est ma petite contribution. Si j’arrive à en vendre quelques-uns, ce sera ma contribution. Et je me dis que si une seule femme peut lire ce livre et qu’il allume une lumière, ce sera une grande victoire », conclut Martine Pratte.
Fuyez le maelström paraîtra le 5 novembre en librairie, aux Éditions du Tullinois. Il bénéficiera également d’une distribution en France.