comment les écrivains tentent-ils de se protéger de l’IA ?

comment les écrivains tentent-ils de se protéger de l’IA ?
comment les écrivains tentent-ils de se protéger de l’IA ?

“Ce livre a été écrit par un humain”c’est le nouveau label qui sera bientôt disponible pour les 15 000 membres de la Authors Guild, l’association professionnelle représentant les romanciers et auteurs de non-fiction publiés aux États-Unis. L’organisation entend ainsi proposer une sorte de label éthique pour mieux protéger les créateurs.

Comment ça marche ?

Concrètement, tout reposera d’emblée sur des mesures déclaratives en l’absence d’un outil de détection d’IA fiable. Cité par Marketplace.orgMary Rasenberger, PDG d’Authors Guild, souligne : « Nous ne pourrons pas vérifier tout de suite si ce qu’ils disent est vrai ou non. Ils doivent cependant certifier qu’il s’agit d’une écriture humaine. »

Le gérant ajoute : « L’IA générative est là pour rester et il ne semble pas que tous les livres sur lesquels les modèles de langage ont été formés puissent être efficacement purgés. Nous devons de toute urgence redonner le contrôle aux auteurs et à leurs éditeurs, et les licences sont le moyen d’y parvenir à l’avenir..

Ce label doit être principalement utilisé pour les livres électroniques. Nous savons également que les productions générées par l’IA abondent en ligne. «Je pense que c’est plus important sur des marchés comme celui du Kindle, où vous verrez beaucoup de livres générés par l’IA. Les intrigues sont un peu bizarres, il y a des doublons”pour suit Mary Rasenberger.

Protéger les créateurs au sens large

En fait, il n’y a pas que les auteurs qui se tournent vers ce type d’étiquetage. Récemment, l’organisation à but non lucratif Credo 23, dirigée par l’actrice et réalisatrice Justine Bateman, a lancé une certification destinée aux films et séries qui s’engagent à ne pas utiliser l’IA dans leur production.

On comprendra que si ces technologies promettent d’être utilisées à profusion dans les mois et années à venir, l’aspect humain d’une création prendra une importance capitale et pourrait même devenir un véritable argument de vente.

Et comme si cela ne suffisait pas, les Guildes d’Auteurs ont déjà montré leurs crocs dans le passé. Par exemple, l’organisation a lancé l’année dernière un recours collectif contre OpenAI pour violation du droit d’auteur.

Ces préoccupations rappellent l’engagement des auteurs et artistes de bandes dessinées contre l’IA générative. Dans un précédent article, nous sommes revenus sur ce sujet qui rebat les cartes dans ce secteur. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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