vers un scénario en Nouvelle-Calédonie ?

vers un scénario en Nouvelle-Calédonie ?
vers un scénario en Nouvelle-Calédonie ?

Un couvre-feu, de 21 heures à 5 heures du matin, et des renforts policiers en nombre. La Martinique a été placée sous confinement après plusieurs nuits d’affrontements, principalement à Fort-de-France (972), capitale de la Martinique. Magasins pillés, barricades incendiées sur les grands axes routiers ou tarmac de l’aéroport envahi, le département insulaire s’est transformé en une véritable poudrière, avec un point culminant atteint dans la nuit du 6 au 7 octobre, lorsque des gendarmes mobiles ont essuyé une dizaine de coups de feu, qui ont fait des blessés. l’un d’eux à l’aine. Le déploiement inédit des CRS 8, spécialisés dans la lutte contre le trafic de drogue, a exacerbé les tensions.

Le reste après cette annonce

Le mouvement de protestation contre la vie chère dure depuis plus d’un mois sur l’île. A l’origine des mobilisations, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes (RPPRAC) qui réclame un alignement avec la France des prix alimentaires, quelque 40 % plus chers en Martinique. Une demande que certains jugent fantaisiste. «C’est malheureusement impossibleexplains Emmanuel de Reynal, a local entrepreneur, to JDD. Toutes les économies insulaires du monde sont soumises à des différences structurelles avec les prix continentaux. Ceci est simplement lié au fait que les sites de production sont distants de plusieurs milliers de kilomètres, comme c’est le cas en Martinique ! »

Les émeutiers ont principalement visé les grandes chaînes de distribution, accusées d’alimenter délibérément la hausse des prix.

Il n’en reste pas moins que les prix affichés dans les grandes surfaces martiniquaises sont effrayants, un sac de pâtes ou un pack d’eau peuvent coûter trois à quatre fois plus cher qu’en France métropolitaine. Un coût de la vie exorbitant, dans l’un des départements les plus pauvres de France. « Il faut donner des assurances à la population en demandant à la grande distribution de faire des efforts »raconte au JDD Marcellin Nadeau, député NFP de la Martinique. Selon l’élu, il y a la possibilité de “mettre l’Etat au travail” afin de compenser les pertes potentielles des intermédiaires, notamment des transporteurs de fret. Mais Marcellin Nadeau “appel au calme”assuré que des « mesures concrètes » rétablira la paix sociale sur l’île.

Car les émeutiers ont principalement visé les grandes chaînes de distribution, accusées d’alimenter délibérément la hausse des prix. Plusieurs rassemblements ont également été infiltrés par des acteurs plus violents, parfois liés à la délinquance et au trafic de drogue. « On observe la présence de gangs ou de pilleurs professionnels une fois la nuit tombée », explique une Source policière locale. Certains en profitent même pour régler leurs comptes, aggravant l’état de chaos ambiant. » Si la situation en Martinique semble s’être apaisée ces dernières semaines, ce regain de tension fait craindre aux autorités un embrasement généralisé, comparable au climat insurrectionnel connu en Nouvelle-Calédonie.

 
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