crowds at the Royat-Chamalières book fair

Une édition pour un nouveau tournant et des débuts plus qu’encourageants. Déjà 1 200 visiteurs pour le premier jour du salon du livre de Royat-Chamalières et des auteurs ravis.

Une demi-heure avant l’ouverture officielle, des tables vides, des piles de livres et une petite ambiance de rentrée pour l’arrivée des premiers auteurs. « Vous voyez, nous sommes à proximité », dit Caroline Hussar à Sylvie Baron. « Super, à plus tard. »

File d’attente et ADN

Chacun a repéré sa place, son voisin. Mais comme pour un mariage, avant de planifier les tables, il faut passer par la cérémonie. Et l’émotion dans la voix de la présidente Paulette Avril. Cette onzième édition sonne comme un passage de relais, de l’association fondatrice A lire des auteurs, à la librairie Les Volcans.

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Après les propos des maires de Royat et Chamalières, le parrain de l’année, Michel Bussi.

J’ai rarement vu une programmation aussi riche, aussi dense, aussi diversifiée

» s’est-il enthousiasmé avant de remettre le prix Anglade à Éléonore Dervieux.
Divers et attractif. La salle de réunion est remplie de monde. « On entend partout que les gens ne lisent plus, mais regardez, c’est complet. » Pauline Clavière affiche le bonheur des amateurs de livres lorsqu’ils découvrent qu’ils ne sont pas seuls. Ici, à Royat-Chamalières, une petite communauté bienveillante se rassemble. Pauline Clavière retrouve un peu de calme. Il y a quelques instants, Michel Bussi s’est assis prêt et la foule s’est alignée pour traverser le casino. « C’est vrai qu’il y a beaucoup d’ADN différents ici, poursuit l’auteur qui était à Strasbourg la semaine précédente.

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Course Strava et littérature

Son voisin écoute distraitement tout en sortant son cahier. Un carnet en cuir, rempli de croquis. Les yeux d’un bleu profond d’Aurélien Bellanger se concentrent sur sa page pour dessiner… son parcours de course. « Je suis un peu obsessionnel, je ne veux pas perdre mon parcours Strava. » Il retourne son téléphone, les cheveux encore mouillés par la douche. « Je suis parti là, ça monte pas mal, hein ? « . En effet, les bois de Royat valent le détour. « Mais demain, je fais 22 kilomètres. Je veux monter au Puy de Dôme. Je l’ai déjà fait à vélo. » Y aurait-il un lien entre écrire et courir ?

Ténacité. Ce n’est pas aussi glorieux que l’héroïsme, mais l’héroïsme a causé plus de morts dans l’histoire que la ténacité. Je vais terminer l’année avec 2 000 km de course à pied, en faisant un petit peu chaque jour. Idem pour l’écriture. Un peu tous les jours et on sort ce pad.

Et sa main pour soulever les 480 pages de Les derniers jours du Parti Socialiste.

Pauline Clavière and Aurélien Bellanger.

Le public à la réunion

Courez, écrivez. Des thèmes chers à l’écrivain venu en voisin. Et nous ne pensons pas dire cela bien. « Je fais une table ronde avec Michel Bussi et c’est parti, demain je cours le marathon de Lyon. » Cécile Coulon, toujours hyperactive.
Et les visiteurs dans tout ça ? Ils étaient 1 200 hier pour la première journée. Et ravi. Lydie a fait dédicacer son livre Bussi. Les mots de l’écrivain négligent quelques lignes écrites à l’encre turquoise. Un petit mot d’amour de sa belle-fille Océane qui lui a offert le livre.

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Pourrait-on faire un plus joli symbole ? N’y a-t-il pas une pointe de magie dans tout cela ? Des gens qui écrivent seuls pour des gens qui lisent seuls et qui se sentent unis par l’amour de quelques mots.

Pratique. Le salon du livre continue aujourd’hui, dimanche 6 octobre, de 10h à 18h

Simon Antoine

 
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