Tour à tour manutentionnaire, livreur, éditeur, représentant de l’agence régionale du Groupe des Presses de la Cité à Clermont-Ferrand dans les années 1970, Henri Medori est également écrivain, poète et éditeur, auteur de nombreux ouvrages pour la jeunesse. « Rumeurs d’Encres » (2018) a été primé par le cercle Amélie Murat. Il écrit également de nombreuses œuvres pour la jeunesse dans la collection « Je suis ». Il est également l’auteur du roman « Le bleu de rivière » (2006) et a publié en 2018 « Une vie d’enfant », qui en 172 histoires vraies raconte les premiers pas de son auteur jusqu’à l’âge de dix ans, passé dans son petit village du Cap Corse dans les années 1950-1960.
– Qui est Henri Médori ?
– Je suis née à 20 mètres de la Méditerranée, à la maternité de l’hôpital de Bastia-Toga. J’ai grandi à Figarella entre l’odeur du pain de mon père boulanger et celle des sillons. A 22 ans, je traverse la mer et m’enracine en Auvergne dans le métier du livre.
– Vos œuvres ?
– Je suis l’auteur de plusieurs recueils de poèmes, notamment « Rumeurs d’encres » récompensé par le cercle Amélie Murat. J’ai écrit de nombreux livres pour les jeunes. Et ce tout nouveau livre, Itinérance et tribulations d’un voyageur représentant un libraire, complète la trilogie de récits de souvenirs d’enfance Une vie d’enfant et Une époque de jeunesse.
– Justement ce dernier opus..
– Ce sont des histoires, des faits réels issus de 14 années de représentation pour le Groupe des Presses de la Cité. Au fil des pages des rencontres, des anecdotes… Les années 1970, le témoignage d’une époque en costume-cravate obligatoire pour le VRP et où le libraire était une personnalité de la ville. Je voulais raconter ces souvenirs de manière si vivante dans ma mémoire.
– Projets ?
– Un roman entre Figarella et Ciudad Bolivar… et toujours de la poésie.
