Les Préludes de Debussy (Livre I) aux oreilles du Tribun

Les Préludes de Debussy (Livre I) aux oreilles du Tribun
Les
      Préludes
      de
      Debussy
      (Livre
      I)
      aux
      oreilles
      du
      Tribun
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Votez ci-dessous pour votre version préférée du Préludes (Livre 1) de Claude Debussy et tentez de remporter l'album France Musique de la semaine en justifiant votre choix.
Les commentaires des gagnants seront lus en ondes par Jérémie Rousseau la semaine suivante.

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Denis Herlin, Jérémie Rousseau, Alain Lompech et Negar Haeri
© Radio France

La dureté d'Arturo Benedetti Michelangeli, le conte visionnaire de Jean-Efflam Bavouzet : Negar Haeri, Denis Herlin et Alain Lompech Choisissez la version de référence du Préludes (Je suis libre) de Claude Debussy.

Jérémie Rousseau’s report

L'enregistrement sonore est crédité des notes aiguës cinglantes du vieux piano d'Arturo Benedetti Michelangeli, dont le ton direct enlève la fluidité, le mystère et l'émerveillement Danseurs de Delphes très percutant.

Fazil Say fait-il confiance à Debussy ? Ses libertés avec le texte valent la peine Danseurs de Delphes très peu orthodoxe et finalement assez déroutant.

Toucher raffiné, son rond, sens de l'écoute harmonique : le Debussy de Steven Osborne souffre justement de sa nuance limitée et d'un léger statisme. Si les doigts impressionnent en Ce que le vent d'ouest a vu la virtuosité ne délivre pas la terreur propre à cette tempête des sens.

Tout commence par Danseurs de Delphes entouré de sensualité, où le temps s'étire, rendu avec un respect maniaque des nuances. Puis Kristian Zimerman livre un conte fantastique, hallucinatoire et radical Ce que le vent d'ouest a vu :Quelle folie ! Mystique, La cathédrale engloutie souffrira néanmoins du défaut constant de cet enregistrement : sa prise de son dure et métallique, pour une musique qui exige exactement le contraire.

On entre avec un réel plaisir dans le Debussy doux et voluptueux de François Chaplin, dont la texture homogène dessine un corps en mouvement, idéal pour Danseurs de Delphes . D'apparence naturelle et belle, Ce que le vent d'ouest a vu se déploie dans une vision plus calme et plus civilisée, comme une Cathédrale engloutie clair.

Jean-Efflam Bavouzet confère immédiatement à la Danseurs de Delphes leur vibration interne : noblesse et clarté d'exposition sont les premières vertus de ce Debussy. Ce que le vent d'ouest a vu nous saisit et nous dirige vers l'inévitable, tandis que La cathédrale engloutie mêle vision analytique et abandon à l’instant : tout y est, de la manière de sortir du brouillard à la saturation sonore. Sans oublier une captation qui laisse respirer le piano, dans ses murmures comme dans ses rugissements.

Récompenses

N°1 : Version F Jean-Efflam Bavouzet (Chandos, 2006)

N°2 : Version E François Chaplin (Arion, 2000)

N°3 : Version D Krystian Zimerman (DG, 1991)

N°4 : Version A Steven Osborne (Hyperion, 2006)

N°5 : Version B Fazil Say (Warner, 2016)

N°6 : Version C Arturo Benedetti Michelangeli (DG, 1978)

Bientôt disponible sur le Record Critics Tribune :

15/9/2024 : Verdi, Macbeth
22/9/2024 : Sibelius, Concerto pour violon
29/09/2024 : Brahms, Quintette avec clarinette

 
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