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Jusqu'à quand pourrons-nous acheter des Phryges et des produits dérivés ?

Jusqu'à quand pourrons-nous acheter des Phryges et des produits dérivés ?
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      quand
      pourrons-nous
      acheter
      des
      Phryges
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Les Jeux Paralympiques se sont terminés hier par la cérémonie de clôture, fermant ainsi la page des JO d'été. Avec de nombreux DJ pour faire danser le Stade de France, mais toujours la même star depuis un mois et demi : les Phryges. Les mascottes officielles des Jeux de Paris sont le succès surprise de l'été. Si vous n'avez pas encore succombé à la folie qui s'est emparée de la France, mais que vous souhaitez un dernier souvenir des JO, il ne faut pas trop attendre.

Déjà parce que les stocks s'amenuisent. Doudou & Compagnie, la société qui fabrique les peluches Phryges, en a vendu plus d'un million. Il en reste environ 300 000 à écouler.

Pas de précipitation cependant. Certes, les Jeux sont terminés, mais la vente de produits dérivés va se poursuivre encore un peu. Les organisateurs comptent surfer sur l’enthousiasme qui a saisi les Français tout l’été. Et puis sur la nostalgie de ceux qui ressentent déjà un grand vide à l’idée de ne plus voir le Phrygé tous les jours…

Le CIO récupère les droits sur les produits dérivés le 1er janvier

Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Avec une première date à retenir pour les Parisiens : le 15 septembre, le mégastore des Champs-Élysées, principal magasin physique des Jeux, fermera ses portes avant d'être démonté. Il reste donc quelques jours pour y jeter un œil et profiter des bons plans : depuis la fin des JO, les promotions se multiplient sur tous les produits, y compris les peluches.

Après cette date, il sera toujours possible d'acheter des produits officiels olympiques, dont les Phryges. Soit si vous les trouvez en stock chez certains revendeurs officiels, comme Decathlon et Carrefour, soit en ligne sur le site officiel des Jeux. Il est également possible de les trouver dans les magasins de déstockage, car Noz a déjà mis en rayon de nombreux peignoirs, torchons, etc.

Mais il y a encore une date butoir pour tout cela, puisque le 1er janvier 2025, le CIO, le Comité international olympique, récupérera tous les droits d'utilisation de la marque Paris 2024. Et cela concerne aussi la mascotte. A partir de cette date, les marques ne pourront plus se faire livrer de nouveaux produits, mais elles pourront finir de vendre ce qui leur reste.

Pour combien de temps exactement ? Jusqu'à la fin du « 1er trimestre 2025 pour l'écoulement des stocks », explique le Comité d'organisation à BFM Business.

Sauver les Phryges, une mission (presque) impossible

Si l'on fait le calcul, il reste environ six ou sept mois avant que les produits dérivés de Paris 2024 ne disparaissent définitivement des rayons des magasins. Mais les Phryges n'ont peut-être pas dit leur dernier mot. A peine les Jeux olympiques terminés, des voix se sont élevées pour sauver les mascottes rouges, pour en faire, par exemple, les représentations officielles du sport français.

« Une mascotte devrait être un atout essentiel dans la stratégie d'une organisation sportive, et pourtant la grande majorité des fédérations sportives françaises n'en ont pas », explique sur Linkedin Bruno Schwobthaler, PDG de Licensing for Growth, spécialiste du merchandising pour les organisations sportives.

Si l’État, les fédérations sportives ou les entreprises souhaitent réutiliser les Phrygées à d’autres fins – et ainsi relancer au passage la production de produits dérivés –, il faudra négocier avec le CIO. En échange d’une redevance sur les revenus générés, le Comité pourrait accorder la licence d’exploitation commerciale temporaire ou permanente. Mais cela serait inédit et nécessiterait un soutien politique, économique et, surtout, populaire très fort.

Phryges, mascotte des Jeux d'hiver de 2030 ?

Il n'en demeure pas moins que la France a un atout dans sa manche : l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en 2030. L'événement arrivera vite et le comité d'organisation français doit présenter sa mascotte en 2028. Vu l'engouement qu'ont suscité les Phryges cet été, peut-être pourrait-il être tenté de les réutiliser.

« J’aime l’idée, mais ce n’est que mon avis », a confié au Figaro Julie Matikhine, directrice de la marque Paris 2024. « Pour l’instant, nous discutons avec les collectivités locales et un certain nombre de partenaires pour voir dans quelle mesure ils pourraient continuer à travailler pendant un certain temps. »

Ce serait une première : depuis la première mascotte olympique à Grenoble en 1968, il n’y en a jamais eu de doublon. Mais rarement un pays aura organisé des Jeux d’été et d’hiver dans un laps de temps aussi court (six ans pour la France, seuls les États-Unis ont connu une période plus courte entre Lake Placid en 1980 et Los Angeles en 1984). Alors si le succès du Phrygès s’étire dans le temps, qui sait si on le reverra avec un masque de ski et une doudoune dans les Alpes françaises en 2030 ?

Article original publié sur RMC Sport

 
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