Les lauréats des prix Bédéis Causa

Les lauréats des prix Bédéis Causa
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C’est au cœur du Festival BD de Québec qu’ont été dévoilés les gagnants des différentes catégories des prix Bédéis Causa.

Les plus anciens prix décernés aux dessinateurs de bandes dessinées qui publient en français en Amérique du Nord, les prix Bédéis Causa, qui en sont à leur 37ee édition, mettent en lumière le meilleur de la bande dessinée créée ici et ailleurs.

Axelle Lenoir a remporté le Grand Prix Québec BD pour Passages secrets (t. 1) : Trompe l’oeil, publié par Pow Pow. Rappelons qu’elle est également en lice pour le prix Bédélys Québec au Festival BD de Montréal. Véritable odyssée de ses souvenirs d’entrée à l’école, Axelle Lenoir nous invite dans ses évasions du réel, teintées d’autodérision et d’une certaine compassion.

Le prix Réal-Fillion récompense une première publication pour saluer la relève en plein 9e art. C’est Tuer le peintre, d’Olivier Robin et Étienne Poisson, aux éditions Moelle Graphik, qui a remporté les honneurs. Les graphismes vibrants et le texte réfléchi alimentent agréablement ce western d’un nouveau genre.

BD pour enfants Le tiroir à bas tout seul, écrit et illustré par Orbie, publié chez 400 coups, est couronné du prix Yvette-Lapointe. Elle est également en lice pour le prix jeunesse Bédélys. Orbie dépeint une scène du quotidien et parvient à créer une aventure aussi drôle que folle.

Le prix Albéric-Bourgeois récompense une bande dessinée francophone publiée à l’étranger réalisée par des dessinateurs locaux. C’est la bande dessinée L’agent double de François Lapierre et Voro, publié chez Paquet qui a reçu le prix. Le récit propose habilement deux visions qui se répondent, traitant notamment de la santé mentale.

Saluant les auteurs émergents n’ayant jamais publié, le prix Jacques-Hurtubise, doté d’une bourse de 1 000 $ décerné par la Librairie Pantoute, est décerné à Emmanuel Filteau pour sa création Contes de l’interface (tome 5). Teinté d’humour, le texte dénonce les dangers des nouvelles technologies, qui favorisent une mauvaise perception de la réalité.

Enfin, le prix Albert-Chartier honore chaque année une personne ou un organisme ayant contribué au développement de la bande dessinée au Québec. Présenté par l’historien de la bande dessinée québécoise Michel Viau, l’hommage a été rendu à Nicole Lapointe. Née en 1936, Nicole Lapointe est l’une des premières bédéistes à publier, notamment pour des périodiques comme François et Claire. Jusqu’en 1963, elle illustre des portraits de jeunes filles au caractère bien trempé, offrant un modèle d’émancipation aux adolescentes de l’époque.

Côté étranger, les membres du jury ont choisi leurs ouvrages préférés publiés à l’étranger. C’est la dessinatrice canadienne Kate Beaton, pour la bande dessinée Environnement toxique, publié chez Casterman, qui a remporté le prix Roberto-Wilson, qui récompense une bande dessinée traduite en français. Enfin, le prix Maurice-Petitdidier, qui récompense la publication d’une bande dessinée francophone publiée à l’étranger, a été décerné à Ulysse Gry pour sa bande dessinée Pour quelques degrés en pluspublié aux éditions Autre lune, qui entremêle dystopie occidentale et changement climatique.

 
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