Cette infirmière publie son premier livre et choisit l’Eure pour sa première dédicace

Virginie Guillon est une grande habituée de séances de dédicaces. Grande lectrice depuis de nombreuses années, cette infirmière de métier et résidente d’Anet (Eure-et-Loir) a l’habitude de se rendre sur les salons et conférences pour rencontrer ses auteurs préférés.

Samedi 4 mai 2024, les rôles seront inversés : Virginie Guillon fera escale à l’E.Leclerc de Vernon (Eure) présenter son premier livreintitulé « Mourir peut attendre ».

Bons premiers retours

« J’habite en Eure-et-Loir mais avant ça j’ai été euroisé et je suis allée plusieurs fois à l’espace culturel E.Leclerc à Vernon. C’était une évidence de les contacter car, pour ces premières séances, je souhaitais commencer localement », confie l’auteur qui se rendra ensuite dans les Yvelines (notamment Rambouillet et Maurepas).

Si ce dernier avoue se sentir « un peu d’appréhension », l’enthousiasme de dévoiler enfin son premier livre au grand public a vite pris le dessus : « J’ai déjà eu de premiers retours qui sont positifs de la part de mes proches et des services de presse, ça me rassure. »

Il aura fallu deux années d’écriture au jeune auteur autodidacte pour réaliser ce premier ouvrage.

J’écris depuis toute petite mais je n’avais jamais franchi le pas d’écrire un roman. Comme je suis infirmière de nuit, j’écrivais une ou deux heures dans la journée.

C’est finalement l’actualité qui l’a poussée à franchir le pas : « Je ne voulais pas écrire pour écrire. Un jour, j’ai entendu l’histoire d’une jeune fille du CSA qui avait été kidnappée pour se prostituer. J’ai réalisé que le phénomène n’était pas si rare et j’ai décidé de m’appuyer sur cette histoire réelle pour écrire mon roman. »

Avec Mourir peut attendreVirginie Guillon livre un thriller engagé basé sur l’enquête d’une jeune femme sur la disparition de sa meilleure amie, kidnappée alors qu’elle venait de quitter sa famille d’accueil pour rejoindre un hôtel de l’ASE.

Effets de surprise

L’écrivain en herbe, friand de effets de surprise et rebondissementsn’a pas hésité à s’inspirer de ses romanciers favoris pour construire son intrigue.

« Quand je lis, j’aime être tenu en suspens. Michel Bussi a sorti un livre pour donner ses conseils aux écrivains et, en le lisant, on découvre des mécanismes intéressants”, conclut l’auteur.

Mourir peut attendre, livre de Virginie Guillon aux éditions Art en mots, 21 €. Dédicace à l’espace culturel E.Leclerc de Vernon samedi 4 mai de 10h à 18h

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