« Poutine est prêt. Nous attendons des signaux», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’une conférence de presse.
Une main tendue ? Le président russe Vladimir Poutine est “prêt” à parler à Donald Trump, mais attend des “signaux” de Washington, a indiqué vendredi 24 janvier le Kremlin, rétorquant également à ce dernier qu’une baisse des prix du pétrole n’aurait aucun impact sur le conflit en Ukraine. .
« Poutine est prêt. Nous attendons des signaux», a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il n’a donné aucune indication quant au calendrier ou à la nature de ces signaux attendus, alors que le président Trump s’est dit jeudi prêt à une rencontre immédiate avec Poutine.
“C’est difficile à lire dans le marc de café ici”, a déclaré Dmitri Peskov en renvoyant le ballon à la Maison Blanche.
Donald Trump a réaffirmé jeudi sa volonté de rencontrer le président russe. «Je pense, d’après ce que j’entends, que Poutine veut me rencontrer, nous nous rencontrerons dès que possible. Je le rencontrerais immédiatement», a-t-il déclaré aux journalistes présents dans le bureau ovale.
« Une guerre ridicule »
“Chaque jour où nous ne nous rencontrons pas, des soldats sont tués sur le champ de bataille”, a déclaré Donald Trump, jugeant qu’il s’agissait d'”une guerre ridicule”. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky “est prêt à négocier un accord, ils aimeraient arrêter”, a-t-il ajouté.
-Plus tôt, lors d’un discours au Forum économique mondial de Davos, Donald Trump avait appelé à une baisse des prix du pétrole, affirmant que s’ils baissaient, « la guerre en Ukraine serait immédiatement terminée ». Dmitri Peskov a répondu vendredi que le conflit en Ukraine « ne dépend pas des prix du pétrole ».
Ce conflit « découle d’une menace pour la sécurité nationale russe », a-t-il déclaré.
Depuis sa réélection, la Russie, l’Ukraine et leurs alliés attendent de voir quelle position adoptera l’imprévisible dirigeant américain, notamment sur l’aide militaire cruciale à l’Ukraine, d’autant plus qu’il se targue d’entretenir de bonnes relations avec le président russe Vladimir Poutine.
L’Ukraine craint d’être poussée à la table des négociations dans une position défavorable, car elle est en difficulté sur le front, et d’être contrainte de vendre ses territoires occupés par la Russie.