Le PJD dénonce le monopole et l’anarchie

Le PJD dénonce le monopole et l’anarchie
Le PJD dénonce le monopole et l’anarchie

Monopole, anarchie et absence de cadre législatif… telles sont les lacunes pointées par le député du groupe justice et développement (PJD)Fatima Zahra Bataqui estime que le secteur énergétique au Maroc est confronté à plusieurs difficultés. Le parlementaire a rouvert ce dossier lors d’une réunion de la commission des infrastructures de base, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la Chambre des représentants.

Selon Bata, « Une société bleue » domine le secteur énergétique au Maroc et l’hydrogène vert se heurte à l’absence de cadre législatif.

Conscient des enjeux qui pèsent sur la dynamique énergétique, le député a déclaré que «le secteur énergétique au Maroc est confronté à des défis majeurs, notamment en matière de garantie de compétitivité et de lutte contre les monopoles».

Lors de ladite réunion, qui s’est tenue mardi en présence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, le PJDiste a soutenu que le secteur des carburants est dominé par une seule entreprise, qu’elle a qualifiée de « compagnie bleue», et que le secteur gazier connaît également l’installation de chaînes de production, de distribution et de commercialisation où domine la même entreprise.

Elle a ajouté qu’un contrat d’un montant de 2,4 milliards de dirhams lié au fioul pour la production d’électricité a été attribué à cette même entreprise, tout comme le contrat de dessalement de l’eau de la station de Casablanca. Exprimant des doutes sur la situation de l’hydrogène vert, le député fermement a dénoncé la domination et le monopole qui règnent sur le secteur.

-

Lors de son intervention lors de cette même réunion consacrée à la présentation du « Politique énergétique nationale du Maroc et offre en matière d’hydrogène vert», Bata a estimé que l’initiative « l’offre Maroc » constitue une étape importante dans l’atteinte des objectifs énergétiques et environnementaux du pays, dont la production devrait atteindre environ 3 millions de tonnes d’ici 2030, soit environ 4 % de la demande mondiale. Elle a toutefois précisé que la réalisation de ces objectifs est entravée par l’absence d’un cadre législatif clair régissant l’investissement et l’exploitation de l’hydrogène vert.

Elle s’est également interrogée sur la légalité du décret du chef du gouvernement concernant l’hydrogène vert, notamment parce qu’il prévoit des exonérations fiscales, des mesures de financement et des procédures juridiques à mettre en œuvre » l’offre Maroc», tout en excluant totalement les institutions constitutionnelles compétentes pour son approbation, alors qu’elle aurait dû être validée lors du conseil des ministres, selon ses propos.

Bata a également souligné que le secteur de l’hydrogène vert au Maroc est confronté à plusieurs problèmes, tels que l’incertitude quant à la demande mondiale, la difficulté d’estimer la demande future, le manque de technologies dans le secteur, les coûts financiers élevés et l’approvisionnement constant en eau de haute qualité.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV une offre de 20 millions d’euros refusée pour Wahi! – Maxifoot
NEXT [EDITO] A Davos, on parle encore du sexe des anges lorsque Trump a pris la ville