Pas question non plus de convoquer de nouvelles élections législatives, estime M. Hollande, réélu député en juillet dernier dans son fief de la Corrèze (centre). “Je ne vois pas comment une dissolution, d’ici six mois, pourrait nous donner une Assemblée différente de celle d’aujourd’hui”, divisée en trois blocs et sans majorité, justifie-t-il.
La France a connu des mois de crise politique en 2024, déclenchée par la dissolution de l’Assemblée après la défaite du camp présidentiel aux élections européennes face à l’extrême droite.
Les élections législatives anticipées organisées l’été dernier ont abouti à la formation d’une Assemblée divisée en trois blocs (alliance de la gauche, des macronistes et de la droite, extrême droite), dont aucun ne dispose de majorité absolue.
Le centriste François Bayrou, nommé en décembre, est le quatrième Premier ministre que la France ait connu en 2024. Son prédécesseur a tenu trois mois, avant d’être renversé par une alliance de députés de gauche et d’extrême droite, une instabilité sans précédent en France depuis des décennies.