L’Arabie saoudite a exécuté six Iraniens condamnés à mort pour trafic de drogue, a annoncé ce mercredi l’Agence de presse officielle saoudienne (SPA).est Janvier. Ils furent exécutés à Dammam, à l’est du royaume, pour « haschich de contrebande » en Arabie Saoudite, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué, sans préciser la date de l’exécution.
Les autorités saoudiennes ont lancé une campagne de lutte contre la drogue en 2023, avec une série de perquisitions et d’arrestations. Les exécutions de trafiquants s’y sont multipliées depuis la fin du moratoire sur ce crime il y a deux ans. En 2024, 117 personnes ont été exécutées pour trafic de drogue dans le pays, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au total, 338 exécutions ont eu lieu dans le pays en 2024, un record : deux fois plus que l’année précédente.
L’Arabie saoudite est le pays qui a exécuté le plus de prisonniers au Monde en 2023 après la Chine et l’Iran, selon Amnesty International, qui dénombre les exécutions dans ce pays depuis 1990 suite à une application rigoureuse de la loi islamique. L’application de la peine de mort à Riyad est régulièrement critiquée par les groupes de défense des droits de l’homme qui la jugent excessive et en décalage avec les efforts du royaume pour présenter une image moderne et réformiste sur la scène internationale. Selon Riyad, la peine de mort est nécessaire pour “maintenir l’ordre public” et il n’est appliqué que si “Les accusés ont épuisé tous les recours”.
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