Il y a vingt ans, en 2004, un tsunami frappait les côtes de Sumatra, d’Indonésie et de nombreux pays de l’océan Indien. Cet événement est souvent cité comme la pire catastrophe naturelle de l’histoire récente. Le bilan des morts s’élève à plus de 225 000.
Lorsqu’une tragédie de cette ampleur survient, les individus ont pour tâche de devoir identifier les restes après le passage des vagues. Une équipe d’identification des corps, appelée en Suisse « identification des victimes de catastrophes » (DVI), a été constituée pour ce type d’opération. Les personnes qui font partie de ce collectif peuvent être appelées à agir partout dans le Monde, à la demande de leur gouvernement. Ils sont généralement mandatés après des catastrophes naturelles telles que des attaques ou d’autres événements.
Fribougeois de Riaz, Jean-Luc Gremaud, ancien membre de la DVI, a été dépêché en Thaïlande avec la délégation suisse après le tsunami de 2004. Selon lui, le travail d’identification, et les conséquences qu’il peut avoir pour ceux qui l’exercent, sont très différents selon la nature de la catastrophe.
L’équipe suisse DVI est composée de membres de la police et de la médecine légale. Ils sont notamment intervenus après l’incendie du tunnel du Saint-Gothard en 2001.
RadioFr. – Timothy Montavon / Adaptation web : Yann Girard
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