méditation en Guyane pour la journée de deuil national

Ce lundi 23 décembre est une journée de deuil national en hommage aux victimes du cyclone Chido à Mayotte. L’heure était à la contemplation en Guyane. A 11 heures, une minute de silence a été observée à plusieurs endroits. A la préfecture, à la CTG ou encore à la mairie de Cayenne, les drapeaux étaient en berne.

Un moment de recueillement ce lundi 23 décembre. Huit jours après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, ce lundi est une journée de deuil national en hommage aux victimes et en solidarité avec les Mahorais.

Les drapeaux ont été mis en berne devant les bâtiments publics en Guyane. A 11 heures, une minute de silence a été observée en Guyane dans plusieurs lieux, notamment dans les établissements publics. Le chef de l’Etat a également appelé les Français sur tout le territoire à l’observer.

Décrétée par Emmanuel Macron, cette journée de deuil national est essentiellement constituée d’actions symboliques et de contemplation collective. A Paris, une réunion de crise sur la situation à Mayotte a eu lieu à midi, en présence du Premier ministre François Bayrou.

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©Mayotte La 1ère

A la préfecture de Cayenne, le drapeau français était en berne et une minute de silence a été observée. « C’est pour exprimer notre soutien aux populations de Mayotte frappées par le cyclone Chido et qui sont toujours en grande difficulté, a commenté Antoine Poussier, préfet de Guyane. Et aussi pour montrer notre soutien à tous les agents projetés sur l’île.

En Guyane, comme dans d’autres territoires d’outre-mer, nous sommes bien conscients de la fragilité climatique et organisationnelle de nos territoires. Nous savons que ce type de crise nécessite le soutien de la solidarité nationale.

Comme toutes les autres préfectures de , la Guyane a été sollicitée pour envoyer du personnel qualifié en renfort. Parmi ce staff, Roienfat Oikif Mohamed est né aux Comores : “J’ai grandi à Mayotte, c’est l’île qui m’a élevé, j’y ai étudié, cette île m’a éduqué et je suis attaché à elle, même si je suis en Guyane depuis deux ans”.


Le drapeau en berne au CTG en hommage aux victimes du cyclone Chido, à Mayotte.

©Clotilde Séraphins George

A la CTG, Collectivité Territoriale de Guyane, et à la mairie de Cayenne également, les drapeaux français étaient en berne. La municipalité a accordé une aide exceptionnelle de 10 000 euros à la mairie de Mamoudzou, capitale de Mayotte. De son côté, la CTG a annoncé une aide de 100 000 euros pour Mayotte.

« J’ai fait un don, c’est important de les aider et de penser à eux à notre petite échelle » » confie un Guyanais dans les rues de Cayenne. “Je suis consterné par ce qu’ils ont subi, j’espère juste qu’ils bénéficieront de toute cette aide qui leur est envoyée”ajoute un autre passant.

Au tribunal de Cayenne, la minute de silence a été observée par l’ensemble du personnel. A 11 heures, l’homme de Guyane La 1ère s’est également réuni en hommage aux victimes du cyclone Chido.


Habitant de Bouyouni

©DIMITAR DILKOFF / AFP

Au même moment, le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, présidait une cérémonie d’hommage sur la place Zakia Madi, à Mamoudzou. Chido est le cyclone le plus dévastateur qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans. Elle a causé des dégâts colossaux dans le département.

Sur place, les autorités s’emploient à rétablir les réseaux d’eau, d’électricité et de communications. Le bilan, encore provisoire, de la catastrophe s’élève à 35 morts et environ 2 500 blessés. Ce serait en réalité bien plus élevé.

 
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