La Russie exprime son mécontentement après qu’Israël ait pris le contrôle d’une partie du plateau du Golan. « Nous espérons qu’Israël se retirera du territoire syrien à un moment donné »Le président russe Vladimir Poutine l’a déclaré ce jeudi 19 décembre, lors de sa grande conférence de presse annuelle. « Le principal bénéficiaire des événements en Syrie est Israël. La Russie condamne la saisie de tout le territoire syrien »a également déclaré le chef de l’Etat.
Profitant de l’effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie le 8 décembre, face à une offensive éclair des forces rebelles, l’État hébreu a déployé son armée dans la zone tampon entre Israël et la Syrie. « Israël ne permettra à aucune force hostile de s’établir à notre frontière. » » a soutenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans le contexte chaotique post-changement de régime en Syrie.
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Comme le rappelle l’AFP, Israël avait conquis une partie du Golan à la Syrie lors de la guerre israélo-arabe de 1967, avant d’annexer ce territoire en 1981. Cette annexion n’est pas reconnue par l’ONU. En 1974, une force de l’ONU a été envoyée dans une zone tampon pour surveiller un cessez-le-feu.
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En outre, Israël a mené plusieurs centaines de frappes en Syrie après la chute du régime d’Assad. Le chef de la diplomatie israélienne a expliqué qu’il s’agissait d’attaquer “des systèmes d’armes stratégiques, tels que des restes d’armes chimiques ou des missiles et roquettes à longue portée, afin qu’ils ne tombent pas entre les mains des extrémistes”.
L’identité des forces islamistes qui dominent la coalition des rebelles ayant pris le pouvoir à Damas suscite en effet de sérieuses inquiétudes de la part d’Israël et de l’Occident. On retrouve en effet à la tête de ces forces le groupe radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, qui affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé comme « terroriste » par plusieurs pays occidentaux. , y compris les États-Unis.
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