l’adolescent a été victime de harcèlement, selon l’Education nationale

l’adolescent a été victime de harcèlement, selon l’Education nationale
l’adolescent a été victime de harcèlement, selon l’Education nationale
Séverine, la mère de Lucas, 13 ans, et des membres de sa famille, lors d’un rassemblement en son hommage après son suicide à Epinal, dans l’est de la , le 5 février 2023. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

L’enquête de l’Education nationale sur le suicide en 2023 de Lucas, un adolescent vosgien de 13 ans, conclut qu’il a bien été victime de harcèlement de la part d’autres élèves, a indiqué mardi 17 décembre le ministère. ), confirmant les informations de Paris Match.

Cette enquête administrative, annoncée par le ministre de l’époque, Pap Ndiaye, après que le suicide de cet adolescent ait provoqué un tollé national, a rendu ses conclusions près de deux ans après les faits. Si le rapport résultant de l’enquête n’a pas été rendu public, “L’enquête a conclu à des actes de harcèlement”, « aussi bien dans l’établissement scolaire que sur les réseaux sociaux »rapporte le ministère, qui ne s’est toutefois pas prononcé sur une dimension homophobe du harcèlement dénoncé par ses proches. « Le dossier a été soumis à la justice, car la famille fait appel en cassation, et après, ce sera aux tribunaux de faire leur travail »says Rue de Varenne.

Lucas, 13 ans, s’est suicidé à Golbey (Vosges), le 7 janvier 2023, après avoir écrit une note exprimant son désir de mettre fin à ses jours. Ses proches avaient dénoncé des actes de harcèlement, révélant les moqueries et insultes homophobes dont l’adolescent s’était dit victime de la part des étudiants de son collège.

Quatre adolescents de son collège, poursuivis pour « harcèlement menant au suicide »ont été condamnés en première instance, sans que le lien entre le harcèlement et le suicide de Lucas soit admis. Ils ont ensuite été acquittés en appel. Le parquet et la famille du garçon se sont pourvus en cassation.

Dans son rapport, l’Éducation nationale n’a pas cherché à établir un lien entre le harcèlement subi par Lucas et son acte, estimant qu’il s’agissait d’une question de justice, a précisé le ministère. “Tout dépend de qui est accusé, mais cela confirme une situation que nous connaissions et qui n’avait pas été reconnue comme un délit de harcèlement”a réagi auprès de l’AFP l’avocate de la famille, Catherine Faivre.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Après le suicide de Lucas, 13 ans, soupçons de harcèlement homophobe

Lire plus tard

Le avec l’AFP

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Accord budgétaire au Congrès américain pour éviter un « shutdown »
NEXT Le pape révèle qu’il a échappé à deux tentatives d’attentat lors de son voyage en Irak en 2021