L’Éducation nationale préfère utiliser l’IA plutôt que d’embaucher de nouveaux enseignants ? C’est apparemment la solution aux étudiants en retard

L’Éducation nationale préfère utiliser l’IA plutôt que d’embaucher de nouveaux enseignants ? C’est apparemment la solution aux étudiants en retard
L’Éducation nationale préfère utiliser l’IA plutôt que d’embaucher de nouveaux enseignants ? C’est apparemment la solution aux étudiants en retard

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Publié le 12/10/2024 à 22h30

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Souvent considérée comme l’ennemie des enseignants, l’intelligence artificielle pourrait néanmoins devenir une alliée de l’éducation nationale sur certains aspects. C’est en tout cas ce que souhaite le recteur de l’académie de Toulouse.

Alors que les élèves et étudiants ont rapidement sauté dans le train de l’IA en utilisant ChatGPT et autres pour de bonnes et de mauvaises raisons, le fait est que les enseignants emboîtent le pas. Certes, il est aujourd’hui compliqué pour beaucoup d’entre eux de savoir si leurs élèves ont correctement rédigé leurs devoirs, ou si c’est une IA qui s’en est occupée. Mais Les étudiants ne réalisent peut-être pas que leurs professeurs peuvent utiliser l’intelligence artificielle pour préparer leurs cours ou même leurs sujets de test.

Pour Mostafa Fourar, l’actuel recteur de l’académie de Toulouse, c’est un fait : L’Éducation nationale doit prendre en compte l’existence de l’intelligence artificielle. Ce mardi 10 décembre, il a présenté son plan Intelligence artificielle 2025 au conseil régional d’Occitanie devant 200 personnes, loin de toutes être engagées à sa cause.

L’IA ne remplacera pas les enseignants, mais elle peut les aider

Le recteur n’a pas aucune intention d’utiliser l’IA pour remplacer les enseignantsmême si une pénurie persiste dans de nombreuses académies. L’idée est ailleurs : elle se divise en trois parties dont la première concerne l’inventaire de toutes les initiatives d’IA dans l’éducation nationalepour “Partager des ressources avec d’autres enseignants”il a expliqué à La dépêche.

La deuxième partie consiste en enseigner certains usages de l’IA dans les secteurs professionnels. “Il ne s’agit pas d’utiliser ChatGPT ou l’intelligence générative, mais plutôt d’enseigner aux étudiants les processeurs industriels tertiaires qui utilisent l’IA”explique Mostafa Fourar.

Enfin, la troisième partie, et non des moindres, consiste en intégrer l’usage de l’IA dans les processus administratifs de l’Éducation Nationale. Avec quel objectif ? Celle, par exemple, d’utiliser l’intelligence artificielle pour gérer plus efficacement le remplacement des enseignants. “Je souhaite mettre en place une IA qui sera capable de lire et d’écouter un message audio, qui apporterait une réponse ou un guidage”le tout sans que la personne qui en fait la demande ait l’impression de discuter avec une IA, explique le recteur.

« Notre devoir est de préparer nos étudiants »

Le recteur se présente comme pragmatique face à l’épineuse question de la création d’un « un enseignement dématérialisé » basé sur l’IA. Pour lui, l’intelligence artificielle peut notamment avoir des effets positifs sur les problématiques d’écarts de niveaux dans les classes. Une IA peut identifier le niveau de l’élève, afin d’adapter les exercices à son niveau et l’aider à mieux progresser. « Cela permet aux enseignants de faire face à l’hétérogénéité de leur classe pour libérer plus de - pour les élèves qui ont le plus de difficultés »estime Mostafa Fourar.

Enfin, pour lui, La plupart des pays auront l’obligation de s’adapter à cette évolution notable, tant technologique que sociale. « Notre devoir est de préparer nos élèves, nos professeurs à être en phase avec la technologie. » Reste désormais à savoir si l’Éducation nationale partagera cet avis.

Monde

 
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