Après la grâce de Hunter Biden, Trump demande l’annulation de sa condamnation dans l’affaire Stormy Daniels

Après la grâce de Hunter Biden, Trump demande l’annulation de sa condamnation dans l’affaire Stormy Daniels
Après la grâce de Hunter Biden, Trump demande l’annulation de sa condamnation dans l’affaire Stormy Daniels
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Qualifiant l’affaire de « bidon », Donald Trump a toujours nié toute relation. Le républicain a accusé la justice d’être exploitée par ses adversaires démocrates.

Dans un document judiciaire de 70 pages rendu public mardi, les avocats de Donald Trump, qu’il a nommé futurs numéros deux et trois du prochain ministère de la Justice, exigent que “le tribunal annule immédiatement l’acte d’accusation et le verdict du jury”.

La volte-face de Biden comme argument

Dans leur appel daté de lundi, les conseils ne manquent pas d’invoquer un événement politico-juridique survenu la veille au soir : dans une volte-face, l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique Joe Biden a gracié dimanche son fils Hunter, condamné, dans deux affaires distinctes, de possession illégale d’arme à feu et d’évasion fiscale.

Cette grâce présidentielle d’une durée de dix ans, avant même que les condamnations contre Hunter Biden ne soient prononcées, a provoqué l’indignation des républicains et le malaise des démocrates.

« En décidant hier [dimanche] d’une grâce de dix ans pour Hunter Biden couvrant chacun de ses crimes ou délits, qu’ils soient ou non poursuivis, le président Biden a affirmé que son fils avait été « choisi et injustement accusé » et « traité différemment » », affirment les avocats de Donald Trump. , citant le président sortant qui parlait d’une « erreur judiciaire ». Ils voient dans ces « remarques une condamnation du ministère de la Justice du président Biden, le même qui a coordonné et supervisé la chasse aux sorcières politique et l’ingérence électorale contre le président Trump ».

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Condamné une fois au pénal et deux fois au civil par la justice, Donald Trump a vu son horizon judiciaire fédéral complètement dégagé par l’abandon d’au moins deux procédures pénales grâce à sa réélection et l’arrêt historique de la Cour suprême qui a élargi la portée de l’immunité présidentielle sur 1er juillet.

 
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