Assange condamné, la liberté de la presse fragilisée – Libération – .

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Assange condamné, la liberté de la presse fragilisée – Libération – .

Analyser

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Si l’accord de plaidoyer de culpabilité qui a permis au fondateur de WikiLeaks de recouvrer sa liberté ne constitue pas un précédent juridique formel, sa condamnation au titre de l’Espionage Act affaiblit la protection du journalisme affectant les secrets de défense américains.

Ce mercredi 26 juin matin, Julian Assange a été libéré du tribunal de district de Saipan, dans les îles Mariannes du Nord, un archipel américain de la mer des Philippines, à quelque 3 000 km au nord des côtes australiennes. Fin de quatorze années d’affrontement avec Washington, après la publication en 2010 de centaines de milliers de documents classifiés, et de cinq années de bataille judiciaire contre son extradition vers les Etats-Unis, passées dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. La famille et les partisans du fondateur de WikiLeaks se réjouissent à juste titre de cet épilogue – d’autant plus ardemment souhaité qu’ils ont multiplié les alertes sur la précarité de son état de santé, tant physique que psychologique. L’affaire Assange est close. Mais avec quelles conséquences désormais pour la liberté de la presse ?

« Une partie essentielle du travail d’un journaliste »

Car c’est, au-delà du seul cas de l’Australien de 52 ans, ce qui alarme depuis le printemps 2019 nombre d’organisations de défense des droits et libertés, mais aussi de grands médias, anciens partenaires ou non de WikiLeaks, et parfois extrêmement critiques, d’ailleurs. , d’Assange et de ses développements. Pesé sur ce dernier,

 
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