Donald Trump lance une croisade contre plusieurs médias américains, qu’il poursuit en justice pour plusieurs milliards de dollars.
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Dans le magazine Revue de journalisme de Columbiail a été révélé jeudi qu’Edward Andrew Paltzik, l’avocat du futur président, avait envoyé une lettre adressée au New York Times et la maison d’édition Penguin Random House en réclamant 10 milliards de dollars de dommages et intérêts en raison de la publication d’articles et d’un livre critique à l’égard de Donald Trump.
Dans la lettre consultée par le CJR, les deux sociétés visées sont accusées d’avoir « diffamé la marque Trump, internationalement reconnue pour son excellence, son luxe et son succès dans l’industrie du divertissement » et d’avoir « diffamé de manière malveillante » [Donald Trump] en tant que candidat au poste le plus important des États-Unis.
Un porte-parole de New York Times a refusé de commenter et la maison d’édition n’a pas répondu aux demandes du magazine. Toutefois, dans une réponse envoyée le 31 octobre, le prestigieux journal a indiqué qu’il « acceptait pleinement les propos tenus par ses journalistes », a indiqué une Source proche du dossier.
La chaîne CBS est également poursuivie pour 10 milliards de dollars pour avoir édité l’interview donnée par la démocrate Kamala Harris le 7 octobre. La chaîne de télévision s’est défendue des accusations du futur président, affirmant que la procédure “n’avait aucun fondement” et qu’elle entendait se défendre. “vigoureusement.”
D’autres sociétés de médias accusées d’avoir ciblé politiquement le candidat républicain font également l’objet de poursuites, notamment des médias. Bête quotidienneaccusé d’avoir rapporté des mensonges sur un don versé à la campagne de Donald Trump, et le Washington Postqui fait l’objet d’une plainte auprès de la Commission électorale fédérale.