Les experts estiment que ces drones pourraient provenir du renforcement de l’alliance du pays avec la Russie. La Russie a notamment conclu un traité de défense mutuelle avec la Corée du Nord lors d’une rare visite de son président Vladimir Poutine à Pyongyang en juin, qui prévoit une « aide militaire immédiate » réciproque en cas d’attaque contre l’un des deux pays.
Pas cher et précis
Lors du test de jeudi, les drones ont touché « précisément » des cibles après avoir suivi des trajectoires prédéterminées, a rapporté KCNA.
“Les drones d’attaque suicide utilisés à différentes distances de frappe ont pour mission d’attaquer avec précision toutes les cibles ennemies au sol et en mer”, a indiqué l’agence.
Kim Jong-un a déclaré que les drones étaient un « élément facile à utiliser » en raison de leur coût de production relativement faible et de leur large gamme d’applications, selon KCNA.
Il a fait valoir que la Corée du Nord « a récemment attaché de l’importance » au développement de matériel militaire sans pilote et à leur intégration dans la stratégie militaire globale du pays.
Technologies potentiellement acquises en Russie
Les experts ont déclaré que les drones, dont les images ont été publiées par les médias d’État en août, ressemblent au Lancet-3 de fabrication russe, ainsi qu’au drone explosif Harop de fabrication israélienne et au Hero-30 de fabrication israélienne.
Selon les spécialistes, la Corée du Nord aurait pu acquérir ces technologies auprès de la Russie qui, à son tour, les a probablement obtenues de l’Iran, Téhéran lui-même étant soupçonné d’y avoir eu accès en les piratant ou en les volant à Israël.
Cette annonce intervient également dans une période de tensions entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, qui a récemment tiré un nouveau missile balistique intercontinental à combustible solide, présenté par le régime nord-coréen comme le plus avancé du genre. arsenal.
En 2022, la Corée du Nord a envoyé des drones vers le Sud, dont cinq ont réussi à franchir la frontière, amenant l’armée sud-coréenne à procéder à des tirs de sommation et à déployer des avions de combat. Ce dernier n’avait pas réussi à abattre un seul drone.