Alors qu’elle voyageait avec son fiancé Brian Laundrie, Gabby Petito a été tuée par ce dernier. L’enquête a révélé qu’elle avait été victime de violences conjugales. Avant sa mort, elle a écrit une lettre à l’homme qui allait bientôt lui voler la vie.
LE Le 19 septembre 2021, après plusieurs semaines de disparition, Gabby a été retrouvée morte dans le Wyoming. A 22 ans, la jeune femme voyageait avec son fiancé Brian Laundrie à travers les parcs nationaux américains lorsqu’elle disparu. Il a fallu une longue enquête pour retrouver le corps de la victime dont l’autopsie a révélé qu’elle avait été étranglée. L’histoire était d’autant plus dramatique qu’au moment de sa disparition, le principal suspect était retourné chez ses parents en Floride et s’était caché en silence, refusant de répondre aux questions des autorités avant de prendre la fuite. Son corps a finalement été retrouvé sans vie dans une réserve naturelle.
À côté du corps du jeune homme qui s’est suicidé, la police a trouvé un cahier dans lequel il reconnaissait avoir tué sa compagne : « Je pensais que je lui apportais grâce, je pensais que c’était ce qu’elle voulait, je vois maintenant toutes les erreurs. J’ai fait. J’ai paniqué. J’étais choqué. Mais à partir du moment où j’ai décidé d’enlever sa douleur, j’ai su que je ne pouvais pas continuer sans elle”, peut-on lire.
Le reste après cette annonce
Ce mardi 11 juin, le « New York Post » révèle une ultime lettre écrite par Gabby Petito dans les jours précédant sa mort. Le document, qui était auparavant en possession du FBI, montre la victime suppliant Brian Laundrie de mieux la traiter. “Brian, tu sais combien je t’aime (alors je t’écris ces mots avec amour), mais s’il te plaît, arrête de pleurer et de m’insulter parce que nous sommes une équipe et je suis à tes côtés”, demande-t-elle. Selon le média américain, elle rapporte une dispute entre eux à la suite de laquelle elle s’excuse “après s’être mise en colère à cause d’un foutu bout de papier”, sans donner plus de détails sur cet incident.
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« Oui, parfois je peux être une enfant, je sais, mais c’est parce que tu me donnes toute cette énergie et que je t’aime trop, tellement que ça devient douloureux. Alors ton chagrin me tue. Je n’essaie pas d’être négatif mais je suis frustré de ne pouvoir rien faire de plus pour vous », est-il encore écrit dans cette lettre. Elle évoque ensuite leur avenir, de retour à New York, elle entreprendra de réparer le van dans lequel voyageait le couple. «Nous ferons cela ensemble, ce sont NOS rêves maintenant. Alors j’espère que tu comprends que quand je suis en colère, c’est parce que je t’aime trop. Maintenant arrête de pleurer !!! Et rentre à la maison et dis-moi que tu m’aimes avec un gros câlin.
Une rencontre avec la police
La relation compliquée entre Gabby Petito et Brian Laundrie avait été au cœur d’une rencontre avec la police quelques jours avant le décès de la jeune femme. Le 12 août 2021, une équipe est intervenue après une dispute entre le couple. En larmes, perdue, Gabby explique avoir giflé son fiancé après qu’il l’ait menacée de la laisser sur le bord de la route. Mais elle a également affirmé avoir été frappée elle aussi. “Il m’a attrapé le visage avec ses ongles, je pense que c’est pour ça que j’ai une petite coupure ici.” Je le sens quand je le touche, ça me brûle », a-t-elle déclaré aux agents. Toutefois, ce dernier a pris le parti du jeune homme qui avait alors affirmé ne pas vouloir poursuivre cette affaire, car il « aime » sa compagne. La police avait conseillé au futur meurtrier de porter plainte contre elle.
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Quelques mois après la mort de Gabby, un rapport indépendant réalisé suite à cet incident confirmait une série d’erreurs d’agent qui n’a pas compris que Gabby n’était pas « l’agresseur prédominant à long terme dans cette relation ». “Même lorsque Gabby a fait état d’une dispute qui a entraîné des blessures, sa déclaration a été entièrement ignorée parce que les policiers semblaient opérer selon un biais de confirmation qui a influencé la façon dont ils ont interprété les preuves et leur théorie de l’affaire.” , a décrit le rapport.
«Je suis confiant et à l’aise pour affirmer que les erreurs qui ont été commises ne l’ont pas été intentionnellement», a expliqué le capitaine Brandon Ratcliffe dans son rapport de 102 pages. Il a ajouté : « Gabby serait-elle en vie aujourd’hui si cette affaire était traitée différemment ? C’est une question à laquelle il est impossible de répondre, même si c’est la réponse que beaucoup de gens veulent connaître. Personne ne sait et personne ne connaîtra jamais la réponse à cette question. Les parents de Gabby Petito ont engagé une action en justice contre la police, qui, selon eux, n’a pas réussi à protéger leur fille des violences domestiques dont elle a été victime et qui ont conduit à sa mort.
