faut-il craindre la radicalisation des jeunes hommes ?

faut-il craindre la radicalisation des jeunes hommes ?
faut-il craindre la radicalisation des jeunes hommes ?

Une vague de haine misogyne a commencé à déferler sur les réseaux sociaux après l’élection de Donald Trump, un mouvement qui peut faire craindre une sorte de radicalisation des jeunes hommes, même du côté canadien.

« Vous n’aurez jamais le contrôle de votre propre corps ! Votre corps, mon choix », a déclaré Nicholas J. Fuentes, militant suprémaciste masculiniste d’extrême droite américain et commentateur politique, dans une vidéo.

Cette phrase se moque du slogan féministe « Mon corps, mon choix », qui défend le droit des femmes à l’avortement.

La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle mardi dernier a donc « galvanisé » un mouvement qui existait déjà depuis plusieurs années, selon David Morin, de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.

« C’est un écosystème qui rassemble à la fois le mouvement suprémaciste blanc […] des mouvements antigouvernementaux mais aussi des mouvements religieux», a-t-il expliqué lundi dans un entretien à LCN.

Au Québec et au Canada, ce mouvement masculiniste est loin d’être majoritaire, selon l’expert.

“En revanche, les données montrent qu’un certain nombre de jeunes hommes adhèrent de plus en plus à ce type de discours”, a-t-il néanmoins nuancé.

« Souvent, la porte d’entrée sera le fait que les jeunes hommes sont en quête de leur identité. […] On profitera de cette passerelle pour parler d’estime de soi, de sport, de bonne alimentation, et on dira ensuite que cela doit se faire au détriment des femmes», a souligné M. Morin.

 
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