Le climat polarisant dans lequel se déroule l’élection présidentielle, avec des clans républicains et démocrates qui « ne se supportent plus », est propice à la montée de certains groupes extrémistes qui s’organisent déjà en prévision du résultat du scrutin. l’élection.
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La « rhétorique extrêmement violente » avancée par l’ancien président Donald Trump sert de munitions à ces militants qui profitent d’une exacerbation des tensions pour faire le plein de nouveaux membres, a rapporté Mathieu Colin, chercheur à l’Université de Sherbrooke, chaire UNESCO en prévention. de radicalisation et d’extrémisme violent.
“Ce que nous craignons, ce sont potentiellement des émeutes, ou en tout cas des violences qui seraient déclenchées”, a-t-il déclaré mardi dans un entretien à LCN.
Même si l’arrestation de plusieurs de leurs dirigeants depuis le 6 janvier les a « potentiellement désorganisés », ces groupes restent néanmoins déterminés à se faire entendre.
AFP
« Nous savons que [dans] Telegram, actuellement, il y a une communication qui s’organise entre différentes milices comme les Proud Boys, les Off Keepers et les Free Percenters, ce qui est donc assez inquiétant”, a illustré l’expert. Ces discussions, qui se déroulent via des canaux cryptés, sont difficiles à retracer par les autorités américaines.
« On sait qu’en Floride par exemple ou dans d’autres États récemment touchés par des ouragans Milton et Hélèneles milices, notamment [les] Free Percenters, jouez sur le sentiment d’abandon [de la part] gouvernement de recruter, d’organiser et également de planifier des violences au cas où ils penseraient que les élections ont été volées », a-t-il ajouté.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.