Trump dit que “ça ne le dérange pas” si des journalistes sont abattus pour l’atteindre, son équipe se calme

Trump dit que “ça ne le dérange pas” si des journalistes sont abattus pour l’atteindre, son équipe se calme
Trump dit que “ça ne le dérange pas” si des journalistes sont abattus pour l’atteindre, son équipe se calme

Donald Trump a tenu un meeting à Lititz, en Pennsylvanie, ce dimanche 3 novembre.

Il a accusé les journalistes d’être « corrompus » et de diffuser de fausses nouvelles.

Il a même déclaré que cela ne le dérangerait pas si quelqu’un tirait sur des journalistes lors d’un de ses rassemblements.

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Élection présidentielle américaine

La campagne américaine apparaît de plus en plus violente à mesure que les élections approchent. Donald Trump a tenu un meeting en plein air ce dimanche 3 novembre à Lititz, une petite ville de Pennsylvanie. Assurant que l’élection de 2020 lui avait été volée, il a accusé à plusieurs reprises les journalistes de diffuser de fausses informations.

Les médias seraient « en grand danger »

Faisant référence au verre blindé désormais installé autour de lui, après avoir été victime de deux tentatives d’assassinat, il a déclaré que pour l’atteindre, “il faudrait tirer à travers” journalistes. “Ça ne me dérange pas.”» a-t-il ajouté, applaudi par les spectateurs gagnés à sa cause.

Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne de Donald Trump, a rapidement publié un communiqué pour tempérer les propos tenus par le candidat républicain. Il aurait voulu avertir les journalistes des menaces qu’ils pourraient recevoir : “Le président Trump a déclaré que les médias étaient en danger, dans la mesure où ils le protégeaient et, par conséquent, étaient eux-mêmes en grand danger et auraient dû également bénéficier d’une protection en verre.”

Selon son équipe de campagne, les médias n’ont cessé de plaisanter sur les fusillades visant l’ex-président le 14 juillet à Butler, en Pennsylvanie. Pour autant, Donald Trump ne voudrait pas que les journalistes soient la cible de tirs. “Aucune autre interprétation ne peut être faite de ce qu’il a dit”conclut Steven Cheung.

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Lors de ce meeting, le candidat républicain, comme à son habitude, a multiplié les dérives. Il a qualifié son adversaire Kamala Harris de “paresseux”. Il continue de nier sa défaite aux élections de 2020 : « Le jour de mon départ, notre frontière était la plus sécurisée de l’histoire de notre pays. Je n’aurais pas dû quitter la Maison Blanche.

A la veille de l’élection, Donald Trump tiendra plusieurs réunions publiques. Il sera en Caroline du Nord lundi matin, puis de retour en Pennsylvanie dans l’après-midi, avant de se diriger vers le Michigan dans la soirée.


ZS

 
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