Justin Trudeau, allié d’un présumé criminel de guerre

Justin Trudeau, allié d’un présumé criminel de guerre
Justin Trudeau, allié d’un présumé criminel de guerre

Lundi dernier, le 20 mai, Journée nationale des patriotes, au lendemain de mon anniversaire, le soleil était au rendez-vous et j’ai appris que la Cour pénale internationale (CPI) demandait des mandats d’arrêt contre Netanyahu et les dirigeants du Hamas.

Quelle belle journée! C’était un superbe cadeau d’anniversaire !

Bon, pour le Hamas, je m’en doutais un peu. On frappe toujours le mouton noir de la famille. Mais lorsqu’il s’agit de l’enfant roi, le chéri, il faudra au moins 25 000 morts avant d’agir…

Alors, je me suis demandé : que fera notre Premier ministre ?

A ma connaissance, c’est toujours le silence radio.

Un Premier ministre sioniste ?

À l’occasion de Yom HaShoah, Journée commémorative de l’Holocauste, Justin Trudeau a rappelé que le « peuple juif, comme tout le monde, a le droit de déterminer son propre avenir ».

Jusqu’ici, tout va bien. Nous ne pouvons pas être contre la vertu.

Cependant, quand on connaît un peu l’histoire et la réalité du terrain palestinien, on sait que la création de l’État d’Israël s’est faite avec le sang et l’expropriation d’un autre peuple.

On sait aussi que le colon de l’époque, le Royaume-Uni, a décidé, à travers la Déclaration Balfour de 1917, de permettre « l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ». Autrement dit, ouvrir une brèche pour céder des terres qui ne leur appartenaient pas. Finalement, c’est l’ONU qui a pris le relais et a mis fin au mandat britannique en proposant de diviser la Palestine en deux États. Et oui, à l’époque, cela s’appelait Palestine.

Qu’on le veuille ou non, cette injustice historique envers les Palestiniens est un fait et non une interprétation de l’esprit.

Ainsi, faire des déclarations sur l’État d’Israël avec respect, comme Trudeau sait si bien le faire, tout en se déclarant sioniste, est loin d’être la posture qu’un premier ministre devrait adopter. Il se rapproche davantage de celui du militant prosioniste.

Bien que sioniste, Trudeau maintient cependant qu’il croit à la solution à deux États. Cependant, le 10 mai, le Canada s’est abstenu de voter en faveur d’un projet de résolution appelant à l’intégration de l’État de Palestine comme membre de l’ONU.

Encore une fois, du verbiage électoral.

De toute façon, les lèvres ne suivent pas les bottes.

Une solution, deux états

Mon impression de la tragédie qui se déroule à Gaza ? Ça passe ou ça casse!

Quelle que soit l’issue de ce génocide, il ne conduira pas à l’extermination des Palestiniens ni à leur exode vers les États voisins. Nous connaissons déjà cette chanson.

La politique d’apartheid du gouvernement Netanyahu, comme d’autres avant lui, semble toucher à sa fin. Un grand nombre d’Israéliens n’en veulent plus.

Cette fois, il n’y aura pas d’après sans l’admission de la Palestine à l’ONU avec un territoire souverain et inviolable.

Grâce aux réseaux sociaux et à la mobilisation des nouvelles générations, cette injustice envers les Palestiniens sera corrigée.

La Palestine n’est plus seule.

 
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