LL’Université libre de Bruxelles (ULB) va porter plainte suite à des violences survenues mardi soir dans le cadre de l’occupation par des étudiants d’un bâtiment du campus du Solbosch, a annoncé la rectrice Annemie Schaus mercredi sur La Première (RTBF). Les manifestants entendaient dénoncer « le génocide en cours à Gaza ».
« Les services de sécurité sont immédiatement intervenus et le calme est revenu. Mais des plaintes vont être déposées car il y a eu des actes de violences, notamment contre le président de l’Union des étudiants juifs de Belgique (UEJB). “Et je ne peux pas tolérer cela”, a souligné Mme Schaus.
Selon le Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB), le président de l’UEJB, Gad Deshayes, a été frappé et insulté.
Les négociations se poursuivent
Des occupations de locaux se développent sur certains sites universitaires aux Etats-Unis et en Europe (Paris, Gand, Bruxelles…) pour dénoncer la situation à Gaza. Les militants de l’ULB dénoncent un « génocide en cours » et appellent l’université à rompre toute collaboration avec les universités et entreprises israéliennes « qui participent à l’oppression systématique du peuple palestinien ».
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Annemie Schaus rappelle que ces actions n’ont été ni annoncées ni autorisées, mais que l’ULB respecte la liberté de manifestation “et l’inquiétude de ces jeunes”, sans tolérer les excès de violence.
Le dialogue et les négociations se poursuivent entre l’université et les manifestants. Aucune évacuation n’est prévue.
L’ULB examine également les accords conclus avec certaines universités israéliennes. “Certains ne sont absolument pas contestables, un seul a été suspendu”, a précisé le recteur.
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