Publié le 2 mai 2024 à 06h58. / Modifié le 2 mai 2024 à 07:03.
Le bus jaune gratuit slalome entre les tours de verre du centre-ville de Manchester. La plus grande mesure 201 mètres, ce qui en fait la plus haute structure construite en dehors de Londres. Il s’arrête au pied d’un skytrain futuriste. Un passage de carte bancaire sur un terminal et vous l’emmenez à Media City, un nouveau quartier sur l’ancien site des docks qui abrite la BBC, une université, un musée et une salle de spectacle aux allures de soucoupe volante. Plus au nord, le gigantesque stade de Manchester City, équipe rachetée par les Émirats arabes unis, témoigne des flux financiers qui affluent vers l’ancienne ville industrielle.
Cette renaissance doit beaucoup à un seul homme : le maire Andy Burnham. Elu pour la première fois en 2017, ce fils d’un ingénieur en téléphonie et d’une réceptionniste, entré au Parti travailliste à 14 ans à la suite des grèves des mineurs, brigue un troisième mandat aux élections locales du 2 mai. aux urnes pour élire plus de 2 600 conseillers municipaux et 11 maires, dont trois pour la première fois. Une fonction nouvelle au Royaume-Uni : introduite à Londres en 2000, elle s’est étendue à l’Angleterre à partir de 2017.
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