ISRAËL-PALESTINE-CONFLIT-AVIS / La guerre à Gaza doit interpeller la « conscience du monde », selon un universitaire – Agence de presse sénégalaise

ISRAËL-PALESTINE-CONFLIT-AVIS / La guerre à Gaza doit interpeller la « conscience du monde », selon un universitaire – Agence de presse sénégalaise
ISRAËL-PALESTINE-CONFLIT-AVIS / La guerre à Gaza doit interpeller la « conscience du monde », selon un universitaire – Agence de presse sénégalaise

Dakar, 30 avril (APS) – Le professeur Babacar Samb, enseignant au département d’arabe de la Faculté des lettres de l’Université Cheikh-Anta-Diop, a estimé, mardi, que le conflit israélo-palestinien dans la bande de Gaza doit interpeller la conscience des monde, afin de trouver une solution définitive.

“Ce conflit, qui opposait au début Israël et les pays arabes, puis Israël et les Palestiniens, et aujourd’hui ce qui se passe à Gaza et à Rafah, doit interpeller la conscience du monde”, a déclaré l’universitaire sénégalais.

Il a fait cette déclaration lors d’une table ronde organisée à Dakar par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), sur le thème « Le Moyen-Orient : un enjeu géographique, géopolitique et géostratégique ».

L’ancien ambassadeur du Sénégal au Caire, en Egypte, qui qualifie la conduite guerrière d’Israël dans la bande de Gaza de « crimes contre l’humanité » ou de « génocide », a déploré le soutien à Israël de la part de certains pays européens et des Etats-Unis notamment, malgré les efforts de paix de les Nations Unies.

“Les Nations Unies font des efforts pour mettre fin à ce conflit, en adoptant des résolutions, mais celles-ci se heurtent systématiquement au veto des Etats-Unis”, a-t-il souligné.

“Vous avez vu un peu partout comment des manifestations, dans les rues du monde, sur les campus universitaires, et même dans les États alliés d’Israël, tentent de faire pression sur le Premier ministre israélien, sans effet”, a ajouté l’Inspecteur général de l’Éducation.

Cette situation, selon lui, ne doit cependant pas décourager les tentatives pour obtenir une résolution définitive de ce conflit, ou du moins, pour parvenir à un cessez-le-feu durable », malgré l’hostilité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Pendant ce temps, rapporte l’enseignant-chercheur au département de langues, littératures et civilisations arabes de l’Université Cheikh-Anta-Diop, ce conflit vieux de 75 ans et exacerbé par l’attaque du 7 octobre par le Hamas, continue de faire des dizaines de milliers de morts. .

« Il faut arrêter ce conflit qui a déjà fait, depuis la réaction israélienne, près de 35 mille victimes côté palestinien, dont 70% de femmes et d’enfants. C’est une véritable tragédie pour le peuple palestinien”, a-t-il regretté, rappelant que l’attaque du Hamas a été perpétrée contre “des colonies juives, c’est-à-dire des terres palestiniennes”.

Le conflit en cours à Gaza est « devenu la question géopolitique la plus brûlante depuis la Seconde Guerre mondiale », selon M. Samb, estimant que les discussions doivent être prioritaires pour éviter une escalade.

“La communauté internationale doit faire pression sur les deux parties pour obtenir la cessation des hostilités et la libération des otages israéliens”, a-t-il recommandé.

ABB/OID

 
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