L’Université McGill a demandé l’intervention des forces policières pour démanteler le campement pro-palestinien sur son campus.
Publié à 8h49
Mis à jour à 9h08
C’est ce qu’a annoncé l’administration dans un courriel envoyé aux médias mardi matin.
” Hier [lundi]en fin d’après-midi, constatant l’absence de résolution, la direction de l’Université a pris la décision d’entreprendre la dernière démarche prévue dans son protocole, et a demandé l’intervention des forces de l’ordre. indique-t-elle.
Depuis samedi, une centaine d’étudiants campent sur le terrain de l’université, exigeant que l’administration coupe tous les liens – financiers et académiques – avec Israël.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
«Nous avons informé les participants que l’installation de ce camp n’était pas autorisée et leur avons laissé le temps nécessaire pour récupérer leurs affaires et quitter les lieux», soutient l’Université.
Lundi, des rumeurs circulaient à l’intérieur du camp concernant un démantèlement imminent.
« Nous sommes prêts à toute confrontation », a déclaré un porte-parole de la manifestation, précisant que les étudiants étaient « prêts à former des piquets de grève ».
La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, est « en contact » avec l’Université et « suit de près » la situation. « Nous venons d’apprendre la décision de McGill de contacter le SPVM. Nous laisserons la police faire son travail”, a déclaré son attaché de presse, Simon Savignac.
« Nous savons que le campement ne respecte pas la politique de McGill. Il appartient à l’université de prendre les décisions qu’elle juge nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et faire respecter ses politiques », a-t-il ajouté.
Avec Tommy Chouinard, La presse
Plus de détails à venir.
