Je n’oublierai pas de sitôt le passage suivant, tiré d’un article de New York Times expliquant « l’émasculation » de Ron DeSantis par Donald Trump avant même l’ouverture de la course à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024 : « Devant des foules immenses, M. Trump a dépeint M. DeSantis comme un pleurnicheur soumis, insistant sur le fait qu’il pleurait et suppliait. « à genoux » pour son soutien lors de la course au poste de gouverneur de Floride en 2018. Dans une série d’attaques à caractère sexuel, M. Trump a suggéré – sans la moindre preuve – que M. DeSantis portait des talons hauts, qu’il était peut-être gay et qu’il était peut-être pédophile. »
Il faut croire que le gouverneur républicain de Floride n’est pas rancunier. Car il a accepté dimanche de participer à une réunion privée avec Trump organisée par un allié commun à Miami. D’après ce rapport de Washington Post, la réunion a duré plusieurs heures et s’est déroulée dans un climat convivial. En fin de compte, DeSantis s’est engagé à aider son ancien bourreau.
Il faut comprendre que c’est Trump qui s’est retrouvé cette fois dans le rôle de suppliant. Selon Posteil souhaite avoir accès à la liste des donateurs de DeSantis afin de rattraper son retard sur Joe Biden dans la course aux fonds électoraux.
Pourquoi DeSantis voudrait-il l’aider ? Sorti affaibli de la course à l’investiture républicaine, il comprendrait qu’il ne peut pas se permettre de rester en mauvais termes avec Trump s’il veut se forger un avenir au sein du parti républicain.
Ha! combien la politique est touchante. L’ennemi d’un jour peut devenir l’ami de toujours.
(Photo Getty Images)
J’aime ça :
J’aime chargement…
