Mobilisation de soutien à Gaza

(Washington) La Maison Blanche a appelé dimanche les manifestations de soutien à Gaza, qui se sont multipliées ces derniers jours dans les universités américaines, à rester “pacifiques”, après qu’environ 275 personnes ont été arrêtées ce week-end, dont un candidat à la présidentielle.

Brian KNOWLTON

Agence France-Presse

“Nous respectons évidemment le droit de manifester pacifiquement”, a déclaré dimanche le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, sur la chaîne ABC.

« Mais nous condamnons totalement les propos antisémites que nous avons entendus ces derniers temps et […] tous les discours de haine et les menaces de violence qui circulent », a-t-il poursuivi.

Parti la semaine dernière de l’université Columbia de New York, ce nouvel épisode du mouvement de protestation contre la guerre israélienne dans la bande de Gaza s’est étendu à de nombreux campus américains, de la Californie au Massachusetts (nord-est). ) en passant par le sud des États-Unis.

Les étudiants dénoncent le soutien militaire des États-Unis à leur allié israélien et exigent que leur université mette fin à toutes relations avec les entreprises liées à Israël.

Les scènes d’arrestations se succèdent depuis à travers le pays : des manifestants qui ont installé des tentes sur leur campus sont délogés, souvent de manière musclée, par des policiers en tenue anti-émeute, à la demande de la direction de l’université.

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PHOTO CHRISTINE TANNOUS, PRESSE ASSOCIÉE

La police arrête des manifestants pro-palestiniens qui tentent de camper sur le campus de l’Université de Washington, le samedi 27 avril 2024, à Saint-Louis.

Au cours du week-end, 100 personnes ont été arrêtées sur un campus universitaire de Boston et leur campement démantelé : 80 dans une université du Missouri, 72 sur un campus en Arizona et 23 autres à l’université d’Indiana.

Candidat arrêté

Jill Stein, candidate du « Parti Vert » à l’élection présidentielle de novembre, a été arrêtée samedi soir sur le campus de l’université Washington à Saint Louis, dans le Missouri.

« C’est une question de liberté d’expression… sur un sujet très important », a-t-elle déclaré sur CNN peu avant son arrestation. « Et maintenant, ils envoient la police anti-émeute et créent une émeute », a-t-elle dénoncé.

Entre appels à laisser les manifestants exercer leur liberté d’expression et exhortations à agir contre les propos et actes antisémites rapportés par certains lors de ces rassemblements, les administrations universitaires tentent un périlleux exercice d’équilibrisme.

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PHOTO CHRISTINE TANNOUS, PRESSE ASSOCIÉE

Manifestants sur le campus de l’Université de Washington, le samedi 27 avril 2024, à Saint-Louis

Le campus principal de l’Université de Californie du Sud (USC) a été fermé samedi après que des groupes pro-palestiniens ont rétabli un campement précédemment évacué, a annoncé l’établissement le X.

Depuis le début de la guerre en octobre entre Israël et le Hamas, le conflit déchaîne les passions dans des universités de renom aux États-Unis, comme Harvard, l’UPenn (Philadelphie) ou Columbia (New York), où des groupes d’étudiants pro-palestiniens ont été accueillis. suspendu.

La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent le 7 octobre sur le sol israélien par des commandos du Hamas qui a fait 1.170 morts, principalement des civils, selon un bilan de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste, et sa vaste opération militaire dans la bande de Gaza a fait 34 454 morts, pour la plupart des civils, selon le Hamas.

 
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