Fin de la mission militaire canadienne en Jamaïque en vue d’un déploiement en Haïti

Les Forces armées canadiennes (FAC) viennent de terminer une mission de près d’un mois en Jamaïque pour former les troupes de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) en vue de leur déploiement en Haïti. Ce dernier rejoindra la mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya.

La mission, baptisée Opération Hélios, consistait à offrirenseignement des techniques de maintien de la paix et de premiers secours au combat aux troupes du CARICOM en simulant des situations en zones hostiles.

Quelque 70 membres de FCC, principalement des soldats du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment à Valcartier, ont été déployés lors de cette mission demandée par le gouvernement jamaïcain, qui s’est terminée vendredi. Ces soldats entraînaient des troupes venues de la Jamaïque, mais aussi du Belize et des Bahamas.

Ce que nous avons eu ici était le point culminant d’environ huit mois d’efforts, de planification, de formation et d’intégration de différents pays. […] pour une période d’essai de quatre à cinq semainesse réjouit le lieutenant-colonel et commandant des forces de la CARICOMKevron Henry. Ce que vous avez vu n’est qu’un aperçu des capacités et des compétences des forces militaires de la région..

Un bilan positif

Le commandant de FCC pour l’opération Hélios, le colonel Tarik Messous, précise que la mission canadienne visait à partager notre formation et notre expertise en premiers secours et soins aux blessés de combat.

En plus des interventions médicales dans les zones de combat, le Canada a assuré la formation des troupes du CARICOM sur les techniques d’évacuation aérienne des victimes et a offert un soutien logistique, suivant l’approche recommandée par Ottawa.

Les Forces armées canadiennes offrent régulièrement une formation du même type à d’autres pays. L’année dernière, le Canada a montré aux soldats des forces armées ukrainiennes les interventions nécessaires à leur survie lors d’une formation en secourisme au combat. (Photo d’archives)

Photo : Caporal-chef Nicolas Alonso, Forces armées canadiennes

FAC s’inscrit dans la démarche du gouvernement canadien, une approche globale visant à répondre à l’insécurité et à la crise humanitaire qui sévit en Haïti, explique M.Mon argent. Nous ne sommes qu’une partie de cette réponse et, bien évidemment, nous sommes heureux de contribuer et d’aider les gens du monde entier. », « texte » : « Le travail réalisé par le FAC s’inscrit dans la démarche du gouvernement canadien, une approche globale visant à répondre à l’insécurité et à la crise humanitaire qui sévit en Haïti, explique M. Messous. Nous ne sommes qu’une partie de cette réponse et, bien évidemment, nous sommes heureux de contribuer et d’aider les gens du monde entier. “}}”>Les travaux réalisés par le FCC s’inscrit dans l’approche du gouvernement canadien, une approche globale visant à répondre à l’insécurité et à la crise humanitaire qui sévit en Haïti, explique M. Messous. Nous ne sommes qu’une partie de cette réponse et, bien évidemment, nous sommes heureux de contribuer et d’aider les gens du monde entier.

D’après les commentaires reçus par ses homologues et ses propres observations sur le terrain, le Colonel Messous affirme être impressionnant de voir ce que le Canada peut offrir en termes d’expertise et de formation et se réjouit de la contribution militaire canadienne.

Ils sont reconnaissants de l’aide et du mentorat reçus. Je peux dire, au nom des forces qui ont participé à l’opération et des forces kenyanes, que nous avons atteint notre objectif.

Une citation de Tarik Messous, colonel des Forces armées canadiennes et commandant de l’opération Hélios

Un partenariat fort

La ministre des Affaires étrangères de la Jamaïque, Kamina Johnson Smith, est également satisfaite de la mission canadienne dans son pays et estime que le CARICOM a maintenant une force opérationnelle prête d’intervenir en Haïti.

Nous avons suivi une formation sur le maintien de la paix, les opérations et forces spéciales, les infrastructures, la récupération des otages, etc. C’est le travail qui est fait ici pour garantir que nous sommes prêts à apporter notre soutien chaque fois que cela nous est demandé.a ajouté le ministre concernant le succès de l’opération Hélios.

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Les troupes de la CARICOM formées par les FAC aideront la police et les forces militaires haïtiennes à faire face aux gangs et permettront le retour d’un climat de sécurité dans le pays. (Photo d’archives)

Photo : Reuters / Ralph Tedy Erol

De son côté, la haut-commissaire du Canada en Jamaïque, Emina Tudakovic, insiste sur le partenariat de longue date qui existe entre le Canada et la Jamaïque, et les pays des Caraïbes en général. Ce partenariat est particulièrement évident au niveau militaire.

FCC travaille ensemble depuis plus de 60 ansannées, ce type d’opération se veut donc une continuation de cet engagement », « texte » : « La Jamaïque a été notre plus grand partenaire en termes d’activités militaires. Les forces jamaïcaines et les FAC travaillent ensemble depuis plus de 60 ans. Ce type d’opération s’inscrit donc dans la continuité de cet engagement. »}} »>La Jamaïque est notre plus grand partenaire dans les activités militaires. Les forces jamaïcaines et FCC travaillons ensemble depuis plus de 60 ans, ce type d’opération se veut donc dans la continuité de cet engagementelle dit.

Elle ajoute que le Canada apporté une expertise significative concernant l’évacuation de l’air.

Stabiliser la transition en Haïti

Les 330 soldats de CARICOM formés rejoindront bientôt le déploiement de la police kenyane en Haïti dans le cadre d’une mission internationale soutenue parONU pour y apporter la paix. Le commandant Kevron Henry est également confiant dans l’efficacité de ses troupes, qu’il estime prêtes à intervenir en Haïti.

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La Police nationale haïtienne patrouille dans les rues de Port-au-Prince.

Photo : Presse associée / Odelyn Joseph

Ils sont, je crois, capables d’intervenir et de mener des opérations de haute intensité pour rétablir l’ordre dans des endroits comme Haïti ou ailleurs dans le monde. Selon notre évaluation, nous sommes capables de faire face aux défis qui peuvent surgir dans n’importe quel environnement, y compris à Port-au-Prince.

Même si Haïti s’est doté récemment d’un Conseil présidentiel de transition, le pays reste toujours sans président et est toujours aux prises avec une flambée de violence, cette dernière ayant compliqué le retour au Canada de plusieurs ressortissants qui y étaient coincés plus tôt cette année. ce mois-ci.

En attendant la formation d’un nouveau cabinet, le ministre haïtien de l’Économie et des Finances, Michel Patrick Boisvert, a été nommé Premier ministre par intérim. Cependant, aucune date n’a été fixée pour l’intervention de soutien sécuritaire en Haïti.

Avec les informations de Danielle Kadjo et CBC News

 
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