Les travailleurs d’Uno se sont retrouvés sans salaire pendant quatre (4) mois après avoir dénoncé leurs conditions de travail difficiles. Démis de leurs fonctions, ces derniers sont montés au créneau selon les informations de RFM. Le porte-parole des salariés d’Uno, Pierre Antoine Nicolas Gueye, dénonce cette injustice au sein de l’entreprise.
« Aujourd’hui, nous sommes ici parce que nous avons été victimes d’injustice sur notre lieu de travail. Cela fait quatre mois que nous courons après la justice parce que nous avons été licenciés de notre poste. Plus de 400 personnes ont été licenciées parce que nous réclamions nos droits, nos conditions de travail. Car aujourd’hui nous vivons dans des conditions très difficiles, notamment avec les contrats. Nous voyons ici aujourd’hui des salariés qui peuvent servir 8 ans, 5 ans ou 6 ans mais qui ont des intérêts différents. Et, aujourd’hui, nous vivons dans des conditions qui ne sont vraiment pas aux normes. C’est-à-dire qu’on peut rester éveillé presque 8 heures, 11 heures je dirais même », critique-t-il.
Le pire, selon lui, c’est qu’ils ont été remplacés par des étrangers qui travaillaient dans les conditions qu’ils exigeaient. « Notre objectif est de contacter l’autorité compétente pour qu’elle nous apporte une solution et effectivement là, ils ont mis des étrangers à notre place dans les conditions que nous exigeons. Parce que les conditions dans lesquelles ils les mettent sont celles que nous exigeons. Alors pourquoi nous refuser cela », ajoute-t-il.
Dieynaba AGNE
